Chaque Draft a son lot de petites histoires, d’anecdotes que les joueurs gardent ensuite en tête et utilisent comme motivation durant leur carrière.
En 1985, Karl Malone s’attendait à tranquillement débarquer dans le Texas, à Dallas.
« J’étais certain d’être sélectionné par les Mavericks. J’avais été les voir au moins dix fois », raconte-t-il à Sport Illustrated.
Patrick Ewing est choisi en première position par New York. Les Mavs, eux, ont le 8e choix, mais Malone n’est pas appelé par David Stern.
« Je suis dans la green room et ils ne me prennent pas. »
A l’époque, Dallas préfère se tourner vers l’Allemand Detlef Schrempf. Malone atterrit donc à Utah, en 13e choix, où il va rester 18 saisons et devenir le second meilleur marqueur de l’histoire de la NBA. Avec une rancœur éternelle pour Dallas, ce qui explique son regard fermé lors de sa montée des marches.
« J’ai alors décidé de botter les fesses des Mavs, car ils m’avaient menti. Donc à chaque fois, je voulais les détruire. »
En 87 matches contre la franchise titrée en 2011, le « Mailman » a compilé 24.6 points et 10.2 rebonds de moyenne et le Jazz a remporté 61 matches.