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Steve Kerr, l’homme qui ne perd jamais une finale NBA

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Comme LeBron James, Steve Kerr participait à sa sixième finale NBA en carrière. Et il faut croire que le coach des Warriors porte bonheur car il n’a jamais perdu sur cette scène ultime ! Comme Phil Jackson, qu’il avait refusé de rejoindre aux Knicks, il a d’ailleurs remporté le titre NBA comme joueur et comme coach !

Avec toute son expérience, et tous ses joueurs en forme, coach Kerr a ramené le titre NBA dans la Baie d’Oakland, quarante ans après. Mais, à l’image de son homologue David Blatt, Steve Kerr a d’abord tenu à rendre hommage à son adversaire. 

« Avant de commencer, je voulais féliciter Cleveland et coach Blatt qui ont fait un boulot fantastique. On pense évidemment aux blessures que deux de leurs meilleurs joueurs ont subies, et leur fin de saison a quand même été énorme avec une accession en finales. Et puis, LeBron est un joueur tout simplement incroyable. Félicitations aux Cavs. On a eu beaucoup de chance cette année. Et la première a été la santé. On a eu la chance de notre côté et nos gars ont saisi leur chance. Quelle soirée ! »

Vous avez essuyé de nombreuses critiques concernant votre jeu offensif résolument tourné vers l’extérieur, mais vous gagnez le titre. Que souhaitez-vous répondre à ces critiques maintenant ?

« Oui, on sait que toute la saison, on a parlé du trois points et du fait qu’on ne peut pas gagner avec cette stratégie. Mais il y a beaucoup de styles différents qui peuvent fonctionner. Il faut simplement le baser sur son effectif. Mais ce qui a probablement été sous-estimé, c’est qu’il faut surtout la combinaison d’une bonne attaque et d’une bonne défense. On avait la meilleure défense de la ligue, et on avait la meilleure attaque. On a été numéro 1 aux passes, aux pourcentages de tirs autorisés en défense. Quand on a cette combinaison, alors on est bon. Il faut un équilibre. Pour gagner le titre, il faut être capable de faire des stops. Il faut pouvoir arrêter l’adversaire à des moments cruciaux tout en continuant à trouver des moyens de scorer. Notre équipe, grâce à son talent et sa profondeur, a été capable de faire ça. Et on a réussi une saison exceptionnelle en conséquence. »

On a souvent entendu Charles Barkley dire qu’il était impossible de gagner avec le tir de loin notamment…

« Oui mais je ne me soucie pas de tout ça. Tout le monde se focalisait sur le nombre de trois points qu’on a pris mais la défense. On a été la meilleure équipe défensive cette année, et c’est ça qui fait gagner. Il faut pouvoir marquer des points mais il faut surtout être bon défensivement. Notre défense a été négligée toute la saison. Mais je n’ai rien à dire, surtout pas à Charles Barkley. Je l’adore. Je n’ai jamais payé une seule des additions quand je bossais avec lui sur TNT. Il peut bien dire ce qu’il veut. »

Pouvez-vous revenir sur la décision de placer Andre Iguodala dans le cinq, et sa prestation de MVP par la suite ?

« Défendre sur LeBron James est le boulot le plus difficile au basket. Après trois matchs, on a décidé de lancer Andre dans le cinq car il réalisait, et de loin, le meilleur boulot sur LeBron. Mais il a aussi contribué dans le jeu de nombreuses façons. En attaque, leur plan était d’isoler Steph et Klay et forcer Draymond et Andre à les battre… Et Andre les a battus ! Il a encore rentré trois tirs à trois points [hier] soir. 25 points. On aurait pu penser que [le titre de MVP des finales] aurait pu aller à Steph ou à LeBron Mais pour nous, c’est assez juste qu’il revienne à Andre car il a sacrifié son rôle de titulaire dès le premier match de la saison. Un All Star, un champion olympique qui accepte ce rôle, ça a donné le ton pour toute l’équipe. »

Quelle était l’ambiance dans les vestiaires après cette victoire tant attendue ?

« C’était le chaos. De la pure joie ! Bien que j’y sois arrivé à cinq reprises en tant que joueur, ça faisait plus de 12 ans que je n’avais pas connu les finales NBA. Ma dernière année, c’était avec les Spurs. Et j’avais presque oublié la fatigue que l’enchaînement des playoffs cause. Deux mois d’émotion et de fatigue physique. C’est une incroyable aventure. On a beau gagner des matchs, tu es content pour quelques minutes et puis ton estomac se noue à nouveau pour préparer le prochain. Après ces deux mois éprouvants, il y avait beaucoup de joie et de soulagement dans le vestiaire. »

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