Au coeur d’un documentaire, Allen Iverson (40 ans ce 7 juin) est sur le devant de la scène puisqu’il vient également de faire l’objet d’une biographie intitulée « Not a Game » sortie la semaine passée en librairie. Pour fêter l’événement, le site Sporting News a révélé en exclusivité un extrait dudit bouquin et il est plutôt savoureux. Il s’agit effectivement de suivre le jeune adolescent Iverson au fur et à mesure de son ascension, en particulier dans un long road trip entre sa Virginie natale et Memphis, où il allait jouer un tournoi.
« Quatorze heures. C’est le temps qu’a passé Allen Iverson à parler, de Hampton à Memphis. Pendant ce temps là, Joe Smith, son coéquipier et la future star de l’Université de Maryland s’est mis à roupiller pour ne pas avoir à écouter les imitations, les blagues et les expressions d’Iverson… Mais quand il ouvrit l’oeil, Iverson était encore en train de déblatérer… »
Véritable lapin à l’énergie débordante, Iverson n’en rate pas une. En fait, celui qui deviendra The Answer a effectivement réponse à tout. Forcément, il cause tout le temps… Mais Iverson est surtout un gamin pas forcément aidé par la vie, du coup, il lui faut toujours une petite motivation supplémentaire. Le garçon fonctionne à la récompense.
« Ses entraîneurs ont rapidement compris qu’Iverson était un organisme qui répond aux carottes: demandez-lui de faire quelque chose, et il vous dira plus souvent qu’à son tour d’aller vous faire voir. Mais ajoutez cinq dollars à l’équation, ou un film à la demande à l’hôtel, ou une pizza à la place du poulet en boîte, et vous obtenez une machine de guerre, motivée et prête à satisfaire. »
Une vraie pile électrique
Ambitieux au possible, Iverson a la langue bien pendue pour raconter ses exploits. Et le lycéen n’a peur de personne…. vraiment personne !
« Merde non, dit-il, est-ce que les piles de Michael se déchargeaient ? Je n’espère pas en tout cas car je suis prêt à le jouer maintenant, à le laisser dans la poussière. » « Mais oui Allen. Michael Evans est un bon joueur, pas seulement un des meilleurs meneurs de la Virginie orientale mais du pays. Continue à t’entraîner Allen et peut-être que dans un an ou deux… » « Je ne parlais pas du tout de Michael Evans. » « Tu parlais de qui alors ? » « Merde, je parlais de Michael Jordan ! »
On connaît la suite…
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