Le Jazz a-t-il vraiment besoin de recruter ?

Avec un groupe aussi jeune que talentueux, le Jazz peut légitimement viser une place en playoffs la saison prochaine au sein de la redoutable conférence Ouest. Dès lors, l’été qui arrive sera déterminant pour la franchise de Salt Lake City. En effet, le GM Dennis Lindsey dispose d’une enveloppe de 10 à 18 millions de dollars et il s’agit d’utiliser cette somme la plus intelligemment possible.

Avec une telle somme, il y a de quoi faire une offre à un joueur de premier plan mais est-ce réellement dans l’intérêt de l’équipe, au risque de bouleverser l’alchimie développée en fin de saison ?

« La cohésion est ce qui caractérise une véritable équipe solidaire et qui joue ensemble » déclare Gordon Hayward au Salt Lake Tribune. « Avoir des joueurs de caractère est important. Mais une chose est sûre, nous nous entendons tous très bien au sein du groupe. Et cela est extrêmement important pour nous tous. »

La somme disponible pour recruter dépendra de la Draft et du choix de conserver ou non les cinq joueurs ayant des contrats non garantis (dont une option-équipe pour Trevor Booker). Ce dernier devrait d’ailleurs, sauf surprise, être conservé. Et les joueurs issus de la D-League comme Elijah Millsap, Bryce Cotton ou encore Chris Johnson ont tous apporté leur écot en fin de saison.

« La plupart de ces joueurs ont très bien joué » a déclaré Lindsey. « Johnson a eu un gros impact, Cotton a été très bon lui aussi, et Millsap est un défenseur très spécial. »

Les deux gros besoins de l’équipe sont un pivot remplaçant derrière la révélation Rudy Gobert, et un pur shooteur. Le Jazz était en contact avec Ante Tomic (drafté en 2008) mais il a prolongé avec Barcelone. Tibor Pleiss est une autre possibilité au poste 5.

Mais quoi qu’il en soit, le Jazz possède le coeur de son effectif avec Hayward, Gobert, Derrick Favors, Trey Burke, Dante Exum, ou encore Alec Burks, de retour de blessure. Un groupe jeune mais qu’il faudra bien finir par payer dans quelques années.

Attention donc à ne pas gâcher cet esprit d’équipe en y ajoutant un vétéran confirmé qui aurait du mal à s’intégrer à la dynamique de groupe. L’exemple des Charlotte Hornets et de Lance Stephenson est là pour le rappeler…

En revanche, on imagine que Quin Snyder serait ravi de trouver l’équivalent d’un Paul Pierce aux Wizards.