Drafté en 2009 par les Grizzlies, DeMarre Carroll a bien roulé sa bosse depuis sa sortie de la fac de Missouri. Après Memphis, l’arrière natif de l’Alabama a effectivement évolué en D-League dans le Dakota du Nord, à Houston, à Denver, à Utah avant de signer un contrat à Atlanta l’été passé.
« Je remercie tous les coaches que j’ai connus »
Désormais bien installé dans la rotation des Hawks, tant et si bien qu’il a été titulaire sur les extérieurs depuis le début de la saison, Carroll retrouve son tout premier coach, Lionel Hollins, sur le banc d’en face pour sa troisième participation aux playoffs… sa première dans un rôle majeur.
Auteur d’une solide prestation à 17 points et 8 rebonds lors du match 1 de ce premier tour de playoffs, Carroll aime décidément évoluer contre les Nets puisqu’il tourne à 17 points de moyenne sur les cinq confrontations qui l’ont opposées à Hollins et ses hommes.
« Je n’ai pas de ressentiment. » prévient derechef DeMarre au AJC. « Je remercie chaque coach que j’ai connu par le passé. Même George Karl car il a été suffisamment courageux pour venir me dire en face qu’il regrettait de m’avoir laissé partir [quand j’étais à Denver, ndlr]. C’est fort, et je respecte quelqu’un de cette trempe. Je respecte mes coaches, ils m’ont tous apporté quelque chose. »
Dans le cas de Lionel Hollins, DeMarre est tout aussi élogieux.
« Coach Hollins est un grand coach. En même temps, cette situation [à Atlanta, ndlr] était meilleure pour moi, c’est une meilleure opportunité. J’ai certainement gagné en maturité mais je pense que je suis encore le même joueur. Il s’agit simplement de ma progression. Il m’a beaucoup aidé, il m’a poussé et était sur mon dos. Sans lui, je ne serais pas l’homme fort que je suis aujourd’hui. Je l’en suis reconnaissant. Il me rappelle mon grand-père en fait. »
« Je ne veux plus dévier de ce que je suis »
De son côté, le technicien des Nets a suivi la trajectoire de son ancien rookie. Et il revient avec plus de détails sur les raisons de son éviction d’alors à Memphis.
« DeMarre Carroll a bien progressé. Quand on l’a drafté, on aimait son activité, son énergie, il était partout sur le terrain. Il était jeune et immature. Beaucoup de gars arrivent dans la ligue avec une haute opinion d’eux-mêmes et s’attendent à avoir un grand rôle, mais ça prend du temps. Malheureusement pour lui, on continuait d’avancer et il a été lâché en route. A Denver, ce fut la même chose. Et puis, il vient ici, il est titulaire et il joue bien. Je suis content pour lui. Je suis content quand ces gars grandissent et mûrissent. »
Récompensé, avec ses coéquipiers du cinq majeur, d’un trophée de meilleur joueur du mois de janvier après que les Hawks aient réalisé un parfait 17-0 sur la période, Carroll a effectivement réalisé sa meilleure saison en carrière avec 13 points de moyenne… et une activité en défense qui est devenue sa marque de fabrique. Et le sera pour le reste de sa carrière.
« Je m’éclate en revenant à mon jeu de chien de la casse. Je ne veux plus dévier de ce que je suis. Je sais que je ne serai pas un autre Kobe, un LeBron ou un KD. Je dois rester qui je suis. Et c’est le chien de la casse, en faisant le travail de l’ombre et les tâches obscures. »
Les Hawks n’ont pour le moment pas eu à s’en plaindre.
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