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Preview Playoffs 2015 : Cleveland Cavaliers (2) – Boston Celtics (7)

1_cleveland_bostonDeuxième à l’Est avec un bilan 53 victoires pour 29 défaites, les Cavaliers ont pris la mainmise sur la Central Division en dépit de débuts difficiles (19-20 le 13 janvier). Face à eux : Boston que personne, ou presque, n’attendait encore à ce stade de la saison. Avec 20 victoires sur leurs 30 derniers matchs, les Celtics ont arraché la qualification avec l’enthousiasme caractéristique des jeunes troupes.

Si cette exemplarité dans l’effort pourrait amener Boston à arracher un match ou deux, il parait néanmoins improbable que Cleveland ne sorte pas vainqueur de ce premier tour.

Meneurs de jeu

Nommé au All-Star Game, Kyrie Irving a terminé la saison bien mieux qu’il ne l’a commencée. Poussé par LeBron James pour prendre le leadership en début de campagne, le natif de Melbourne a pris le pli et incarne désormais la seconde menace offensive de l’équipe. Aussi fort en percussion que fiable à longue distance (49.1% à deux-points, 41.1% derrière l’arc), l’international américain dispose des armes suffisantes pour régner. Sa vitesse, sa capacité à créer des décalages, son dribble font de lui un joueur très difficile à arrêter une fois en rythme. En deux matchs face à Boston, Brad Stevens n’a pas trouvé la solution (22 points à 53.8%, 5 passes et 1.5 interception). Ce sera la tâche principale de Marcus Smart, lui aussi débutant à ce niveau. C’est d’ailleurs le point fort du rookie : la défense. En moyenne, le meneur des Celtics parvient à tenir son adversaire direct à 43,6% aux tirs.

Sa mission sera de coller aux basques du Cavalier. Il en a les moyens mais Kyrie Irving a de la ressource et des intérieurs de grande taille pour débloquer la situation. Pour l’aider, Marcus Smart pourra compter sur Avery Bradley. Offensivement, il sera en revanche plus effacé : avec 36.7% aux tirs cette saison, le Celtic est en difficulté. Dans la création, Brad Stevens déléguera très vraisemblablement la tâche à Evan Turner, en nette progression dans ce secteur.

Avantage Cleveland

Extérieurs

Depuis son arrivée à Cleveland, JR Smith revit. Moins extraverti qu’à New York, l’arrière se positionne désormais comme une solution de soutien à longue distance et ça lui réussit plutôt bien (12.7 points à 39% derrière l’arc dans l’Ohio). Plus concerné en défense, le 18e choix de la draft 2004 ne fait pas de miracle dans ce secteur mais il ne représente pas une chape de plomb pour son équipe. Pour ses premiers playoffs depuis deux ans, le Cavalier devra faire face à un autre gros défenseur en la personne d’Avery Bradley. Celui qui s’est auto-proclamé « meilleur défenseur sur l’homme » de la ligue a les moyens de gêner énormément son opposant. Capable de tourmenter Dwyane Wade, le Celtic ne prend pas de risques mais colle son adversaire. Vif et rapide, il a le don pour gêner avant même la prise du ballon.

Offensivement, il est aussi plus responsabilisé, comme l’atteste sa pointe à 30 points en mars contre Charlotte ou à 32 points en novembre contre les Mavs. Cependant, Avery Bradley n’a connu les playoffs qu’à deux reprises et à l’époque, son rôle était bien moindre. Sur les ailes, LeBron James fera face à Evan Turner. Même si ce dernier a trouvé sa place dans le système de Brad Stevens, il ne fait aucun doute que le quadruple MVP lui est supérieur. C’est défensivement que le Cavalier sera attendu. Moins présent dans ce registre cette saison, il devra limiter l’influence d’Evan Turner dans la gestion du jeu. C’est largement dans ses cordes.

Avantage Cleveland

Intérieurs

Avec le recrutement de Timofey Mozgov et Kevin Love, Cleveland a évidemment changé de dimension. Le pivot russe amène de la dureté bienvenue pour les playoffs. Sa lecture du pick-and-roll en fait une arme redoutable et l’ancien Nugget ne rechigne pas au combat. On ne peut en revanche pas en dire autant de Kevin Love, toujours instable. En souffrance, l’ex-star des Wolves se cantonne à un rôle périphérique et s’il attrape toujours des rebonds, son influence sur le jeu est faible pour un joueur de sa carrure. C’est en playoffs que les grands joueurs se démarquent. Pour sa première postseason, c’est maintenant ou jamais. Face à Brandon Bass, toujours opportuniste, le Cavalier peut prendre des points.

Très propre, l’ailier fort des Celtics doit appuyer sur cette faiblesse. Quant à Tyler Zeller, il sort d’une bonne saison (10.2 points et 5.7 rebonds en 21 min de jeu). Très rentable sur de courtes séquences, le pivot des Celtics n’a pas peur de lutter. Il aura un rude adversaire en la personne de Mozgov mais il peut montrer de la résistance.

Avantage Cleveland

Les bancs

C’est paradoxalement le point faible de Cleveland. Alors que David Griffin a accumulé les renforts d’expérience, ces derniers ont très peu foulé le terrain. Qu’il s’agisse de Shawn Marion, Mike Miller ou James Jones, tous furent limités par des blessures ou simplement par la gestion de David Blatt. Certes, leur expérience comptera le moment venu. Tous champions NBA, ces trois-là connaissent cette période sur le bout des doigts. Mike Miller et James Jones restent des dangers à longue distance. Quant à Shawn Marion, il reste un grand défenseur et un roublard des raquettes. Pour les aider, Matthew Dellavedova a montré qu’il savait optimiser ses capacités. Bon gestionnaire, il devra en revanche montrer du répondant dans le physique, une autre paire de manches. Tristan Thompson sera aussi présent dans la raquette et le Canadien assure cette saison. Le vétéran Kendrick Perkins l’accompagnera pour poser quelques parpaings. En difficulté offensive, Iman Shumpert doit se reprendre. Ce n’est pas la meilleure période de la saison pour les hésitations mais l’arrière fera le travail en défense.

Côté Boston, c’est évidemment Isaiah Thomas qui est le plus attendu. Prétendant au titre de meilleur sixième homme, le meneur a livré une excellente saison et constitue l’une des raisons majeures de la qualification des Celtics. Brad Stevens comptera sans aucun doute sur lui pour apporter de la folie offensive. Pour écarter le jeu, Jonas Jerebko est aussi le bienvenu. Le Suédois s’est montré très efficace, et peut débloquer des situations. De son côté, Jae Crowder n’a plus rien à prouver en termes de détermination. Excellent défenseur et opportuniste, l’arrière peut propulser son équipe par sa seule énergie. C’est dans le secteur intérieur que Boston pèchera. Certes, Jared Sullinger est revenu mais sa forme reste précaire. Son coéquipier Kelly Olynyk a livré une fin de saison solide en sortie de banc. S’il ne s’obstine pas trop derrière l’arc, sa contribution sera précieuse.

Il reste une inconnue en la personne de Gerald Wallace. Limité à 32 matchs cette saison, l’ailier ne s’est pas démobilisé. Il ne serait pas étonnant de voir le coach le ressortir du placard pour apporter un brin de vice.

Égalité

Les coaches

Il ne fait aucun doute que Brad Stevens est l’un des grands talents du coaching actuel. Novateur, pédagogue et enthousiaste, Brad Stevens est à la fois un vrai meneur d’hommes et un tacticien d’une précision rare. À 38 ans, son emprise sur une équipe est impressionnante. Sur ce point, il est déjà très difficile de faire mieux. Pourtant, en face, se positionne David Blatt. Certes, l’ancien coach du Maccabi Tel-Aviv a été sévèrement critiqué lors de la première partie de saison mais il n’a pas plus reçu d’éloges pour l’excellent parcours de son équipe lors de la seconde moitié, tous attribués aux joueurs et notamment, LeBron James.

David Blatt est néanmoins resté droit dans ses bottes tout au long de cette saison. Pour sa première campagne outre-Atlantique, il a montré qu’il savait diriger des joueurs NBA. David Blatt a ainsi su organiser le schéma défensif des Cavaliers et hiérarchiser l’équipe, quitte à fâcher les ego (Kevin Love). Par ailleurs, son expérience européenne suffit à démontrer qu’il est un joueur d’échecs hors pair.

Égalité

La clé de la série

La défense sur Kyrie Irving. Paradoxalement, LeBron James ne doit pas constituer la cible première des Celtics. En début de saison, Cleveland tournait mal avec un Kyrie Irving effacé. LeBron James incarne une constante, à même de briller quelles que soient les circonstances. Or, l’histoire a montré que s’il est seul à se montrer performant, il n’est pas rare que son équipe s’incline. Soyons clairs : Boston n’a que très peu de chances, mais étouffer le meneur des Cavaliers revient à priver le quadruple MVP de son principal soutien offensif. Il restera évidemment Kevin Love, Timofey Mozgov et JR Smith mais si l’organisation des Cavs est enrouée, ces derniers pourraient peiner à trouver leurs marques.

Saison régulière (Égalité 2-2)

14 novembre : Boston – Cleveland 121-122
3 mars : Cleveland – Boston 110-79
10 avril : Cleveland – Boston 90-99
14 avril : Boston – Cleveland 117-78

Statistiques

Cleveland Cavaliers
Boston Celtics

Verdict

En toute logique, la saison des Celtics devrait s’achever à l’issue de ce premier tour. Déterminé et concentré sur la seconde partie de saison, Cleveland est très fort. En cas de défaite sur un match, le rouleau-compresseur se mettra en marche pour en finir vite. Cependant, Boston a les armes physiques pour piquer l’orgueil des Cavaliers. Cela ne pourrait pas durer très longtemps mais lors des playoffs, chaque minute d’usure constitue une petite victoire.

Cleveland 4-1

Calendrier

Game 1 – Dimanche 19 avril : Cleveland – Boston 21h00
Game 2 – Mardi 21 avril : Cleveland – Boston 1h00
Game 3 – Jeudi 23 avril : Boston – Cleveland 1h00
Game 4 – Dimanche 26 avril : Boston – Cleveland 19h00
Game 5* – Mardi 28 avril : Cleveland – Boston
Game 6* – Jeudi 30 avril : Boston – Cleveland
Game 7* – Samedi 2 mai : Cleveland – Boston

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