« Bonne chance. Je n’arrive pas à croire que j’encourage un joueur des Celtics. »
C’est le texto reçu dimanche dernier par Isaiah Thomas avant d’affronter les Pistons, et il était signé des doigts d’Isiah Thomas, son mentor depuis son arrivée en NBA.
Pour ceux qui l’auraient oublié, Isiah Thomas n’est pas le père du meneur des Celtics, mais celui qui en a inspiré le prénom. En 1989, le père de Thomas, supporter des Lakers, avait parié sur une victoire de ses protégés face aux Pistons en finale, avec en jeu le prénom de son fils. Magic Johnson et les siens battus, papa Thomas avait tenu sa promesse et donner à son fils le prénom du meneur des champions NBA.
Aujourd’hui, Isiah (avec un seul « a ») continue de suivre de près la carrière de son presque homonyme, même si ça le contraint à « supporter » l’un de ses anciens ennemis, Boston.
« Il m’a dit que je lui ressemblais, mais en vert » raconte Isaiah au Boston Herald. « Il m’encourage toujours mais ce soir-là, c’était sans doute bizarre car j’étais un Celtic face à Detroit. »
« Tu n’es pas aussi bon que ton père »
D’autant plus bizarre que des supporters des Pistons continuent de croire qu’il est le fils d’Isiah !
« Les gens dans les tribunes pensent que c’est mon père. Ils font des petites remarques, et peu savent que ce n’est pas mon père. »
Quel type de remarque ?
« Tu ne seras jamais aussi bon que ton père ». « Quand j’ai entendu ça, ça m’a fait rire. »
Isaiah n’atteindra sans doute jamais le niveau d’Isiah mais sa venue aux Celtics a changé la donne à l’Est, et aujourd’hui Boston est 7e et a son destin en main pour accrocher les playoffs.