Connu pour ses réponses concises sinon lapidaires lors des interviews, Gregg Popovich incarne à la fois un cauchemar et un rite obligatoire pour nos confrères amenés à le questionner durant les rencontres. Alors, est-ce du lard ou du cochon ? Le coach des Spurs répond, comme d’habitude, sans détour.
« C’est les deux. » répond-il à ESPN. Je ne pense pas que ces interviews soient utiles car elles nous dispersent de notre boulot. On parle constamment aux médias et quand c’est un match télévisé, ils sont toujours dans nos pattes, partout. On a des micros sur nous. Je ne vois pas la finalité de nous éloigner de notre équipe alors que nous sommes censés prendre des décisions offensive ou défensive à la fin du quart-temps. Je pense que le match n’est pas le bon moment pour ça. Ce n’est pas utile. Donc, puisque nous devons le faire, j’essaye d’en rire. Je crois que ça plait aux gens. »
D’autant que, selon le stratège des Spurs, les journalistes en question ne sont pas toujours des plus pertinents.
« Cela arrive, une fois de temps en temps (d’avoir une bonne question). Une bonne question, c’est quand on peut répondre. Quand quelqu’un me demande ce que je vais faire parce qu’on ne met pas de paniers, que dois-je dire ? « Nous allons faire un échange lors d’un temps-mort ? ». « Je vais dire à mes joueurs de ne pas rater leurs tirs ? ». Cela nous place dans une situation où l’on doit répondre des choses futiles, et c’est ce que je fais. »