Jared Dudley : « Steve Nash a changé la NBA »

Affaibli au niveau du dos ces temps-ci, Jared Dudley a surtout été victime d’un ballon glissant dernièrement. Cela lui a valu à la fois une apparition dans le bêtisier de la semaine (et probablement de la saison) et les railleries de ses coéquipiers.

« C’est de bonne guerre. Le ballon m’a glissé des mains. Le pire, c’est que j’étais ouvert. Ça ne m’était jamais arrivé avant. Je suis simplement content qu’on ait gagné ce match et que cette cagade n’ait pas changé le cours du match. Il vaut mieux en rire de toute façon… »

En course pour les playoffs, les Bucks du vétéran Dudley sont actuellement sixièmes à l’Est et, si tout va bien, ils ne devraient plus être rejoints. Pour la troupe du Wisconsin, ce serait une fantastique progression par rapport à leur saison passée.

Jared Dudley loue d’ailleurs la cohésion collective de ce jeune groupe.

« On est proche. On a les playoffs en ligne de mire et tout le monde pousse chaque jour pour y arriver, » explique-t-il sur CBS Sports. « Cette équipe avait le pire record de la NBA l’an passé et maintenant, on est en course pour les playoffs. Ce n’est pas encore garanti mais on veut essayer d’attraper la 6e place. On doit encore gagner quelques matchs pour solidifier notre position. À chaque fin de match, on peut nous voir sauter et crier car on sait ce qui est en jeu pour nous. »

« Steve Nash ne faisait pas de la muscu comme les autres »

À la manière d’une équipe NCAA, les Bucks jouent effectivement chaque match à fond. Après avoir perdu Jabari Parker, Larry Sanders et Brandon Knight, les cerfs de Milwaukee ont certes perdu en qualités intrinsèques mais leur motivation est restée intacte.

Sur un tout autre sujet, Jared Dudley n’a pas pu manquer de discuter l’énorme carrière de son ancien coéquipier, Steve Nash. Proche du meneur canadien à Phoenix, l’ailier a évidemment regretté la sortie sur blessure de cet immense champion.

« C’est encore surréaliste pour moi d’en parler. Surtout parce qu’il a eu une telle influence sur ma carrière mais aussi sur la NBA en général. Il a forcé la NBA à énormément changer. Il a réalisé une immense carrière et il est probablement le gars le plus altruiste avec lequel j’ai joué durant ma carrière. C’est dommage qu’il doive partir sur une blessure. Il était un des plus gros bosseurs que j’ai croisés. Il était toujours à la salle… son équilibre musculaire était incroyable. Son éthique de travail était impressionnante. Il ne faisait pas de la musculation comme les autres, mais des exercices sur un pied, avec des medecine balls, etc. Tout ce qu’il faisait sur le terrain, ça lui venait de son travail de l’ombre. »