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Marcus et Markieff Morris : les inséparables

marcus-markieff-morris

« Ecoute Danny, j’ai deux jumeaux à l’école et ils font 1m95. »

« Attends, je croyais que tu travaillais dans une école élémentaire ? »

« Oui, je travaille dans une école élémentaire. »

C’est par ce dialogue entre Dan Brinkley et son cousin que l’histoire des jumeaux Morris a commencé.

De la pelouse aux planches

Elevés par une mère seule, avec 3 autres frères, Marcus et Markieff ont grandi à la dure. Dans un quartier pas forcément bien fréquenté du nord de Philadelphie, les deux derniers de la fratrie ont d’abord été attirés par le football. Mais leur croissance express a changé leur destin.

Après avoir convaincu Thomasine « Angel » Morris, leur mère, que si elle lui confiait ses deux jumeaux, il en ferait (au pire) des futurs diplômés qui obtiendraient des bourses d’études, voire (au mieux) des professionnels en NBA, Dan Brinkley n’a pas manqué à sa parole. Au bout d’entrainements jusqu’à 22h, et des sessions interminables de shooting, les jumeaux ont finalement pris le pli.

« On était tellement bons au football qu’on hésitait à se mettre au basket. Parce qu’on savait qu’il y aurait cette période où on ne serait pas bons. Un passage obligé. Et à Philly, on en entend des vertes et des pas mûres. »

Inséparables, Cus et Kieff ont bossé ensemble d’arrache pied et leur travail a porté ses fruits assez rapidement. Il faut dire qu’à 2m08 (et 2m06 pour Marcus un peu plus petit) au lycée, leurs qualités physiques et leur mentalité ont tôt fait la différence.

« Ils ont amené la détermination et la hargne du football sur les parquets. » poursuit leur entraîneur au lycée, Dan Brinkley.

Une parfaite symbiose

Ce qui les a fait se démarquer encore davantage, c’est leur parfait symbiose. Cette dernière leur permet encore aujourd’hui, dans les salles immenses de la NBA, de s’entendre sur le terrain malgré le brouhaha ambiant. Et elle a été construite pendant toutes ces années de formation à Philly, quand ni l’un ni l’autre n’acceptait de jouer dans l’équipe adverse à l’entraînement.

« Ma mère est une femme forte, et elle n’acceptait pas que ça ne marche pas. Il fallait filer droit. » raconte Marcus. « Certains gamins allaient dans la rue mais ma mère ne me laissait jamais dehors quand il faisait nuit ou quand je n’étais pas censé y être. Elle a toujours fait de l’école une priorité, pas le basket. Je ne pouvais pas jouer au basket tant que je n’avais pas fini mes devoirs. Elle a toujours insisté sur l’importance de l’école, que j’aille à l’université pour obtenir une éducation. Si le basket marche, tant mieux mais ce n’était pas sa motivation principale. »

Encore groupir, le clan Morris s’est déplacé à l’unisson, en emmenant maman, dans le Kansas quand les jumeaux ont choisi de s’y installer. Unis en toutes circonstances, les deux nouveau joueurs de Bill Self avaient cependant de mauvaises habitudes à éliminer. Pas au point physiquement, c’est le niveau d’intensité qui est monté au fur et à mesure de leurs trois saisons sous la tunique des Jayhawks.

Suivant les traces d’un autre géant natif de Philly, passé par Kansas, un certain Wilt Chamberlain, Marcus et Markieff vont effectivement améliorer leurs statistiques chaque année à Kansas. De 5 points, 4 rebonds à 14 points, 8 rebonds pour Markieff, et 7 points, 5 rebonds à 17 points et 8 rebonds pour Marcus, les trois années des Morris à la fac leur ont été très bénéfiques. Enfin prêts physiquement, ils se présentent à la draft 2011.

« J’ai eu la chance de coacher beaucoup de joueurs pendant ma carrière et ces deux-là font certainement partie de ceux que j’ai préférés coacher. J’ai eu une boite de chocolats en cadeau, comme dirait Forrest Gump. On ne savait jamais sur quoi on allait tomber avec eux. Mais ce sont deux grands compétiteurs qui voulaient jouer au basket comme il le faut, qui aimaient leur école et leurs coéquipiers. »

Une grande et belle famille

Bien que Markieff ait été le moins performant à la fac, il est sélectionné en 13e position par les Suns, une place devant son jumeau Marcus qui atterrit lui à Houston. Séparés pour la première fois de leur vie, les deux Morris vivent différemment cette nouvelle situation. Chez les Rockets, Marcus a du mal à trouver ses marques et doit faire l’ascenseur avec la D-League. Dans l’Arizona proche, Markieff est plus performant.

Réunis en février 2013 avec son jumeau, Marcus a depuis bien fait monter ses statistiques avec 10 points et 4 rebonds sur les deux dernières saisons (sur 24 minutes). Pendant ce temps, Markieff profite à plein de son « pouce » en plus avec 15 points, 6 rebonds et 2 passes de moyenne (sur 30 minutes).

Pions essentiels du dispositif de Jeff Hornacek, les frères Morris prétendent à l’unisson qu’ils sont meilleurs quand ils jouent ensemble. Malheureusement, la réalité cruelle du marché des transferts en NBA va peut-être bien briser leur petit rêve de faire carrière l’un à côté de l’autre à jamais.

Plus loin encore sur la frise, la maman anticipe déjà le mariage de l’un deux. Et là, elle imagine déjà la scène.

« Je peux vous dire qu’il vaut mieux que leurs deux femmes s’apprécient. Et il vaut mieux qu’ils aient une grande maison avec l’un d’un côté et l’autre de l’autre et au milieu, un endroit pour qu’ils puissent tous vivre ensemble. Je pense même qu’ils vont se marier au même endroit, à la même heure, et ils vivront dans la même maison, et ça donnera une belle et grande famille très heureuse… »

Le superbe documentaire de SB Nation

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