Minnesota – Washington : l’effet Kevin Garnett

Pour son premier match depuis huit ans sous les couleurs de l’équipe, Kevin Garnett a pu apprécier le potentiel de ses nouveaux coéquipiers. Largement vainqueurs 97-77 au Target Center, les Wolves n’ont fait qu’une bouchée des Wizards après un premier quart-temps difficile. Portés par les 28 points de Kevin Martin, le double-double de Nikola Pekovic (15 pts, 13 rbds) et le match solide d’Andrew Wiggins (19 pts), Minnesota se fait du bien au moral et enterre d’autant plus celui des joueurs de la capitale, défaits pour la cinquième fois de suite.

Minny tétanisé

Washington s’était pourtant bien lancé dans le match puisque devant des Wolves peut-être tétanisés par l’évènement, ils ont le champ libre pour prendre rapidement une large avance au score (18-3 après 8 minutes !) dans le sillage d’un John Wall gestionnaire. Les Wolves ont en effet manqué leur onze premiers tirs et si cela va mieux en fin de quart-temps, le mal est fait (20-11). Entre temps, Kevin Garnett s’est rappelé aux bons souvenirs de la salle avec un contre autoritaire sur Nene en début de match.

Kevin Martin relance les loups

Le second quart-temps en dit long sur l’état d’esprit actuel de Washington où, semble t-il, quelque chose s’est brisé. Malgré un bon passage de Kevin Seraphin, les joueurs de Randy Wittman s’empêtrent encore dans les pertes de balle tandis que Kevin Martin reprend du rythme. L’arrière de Minnesota inscrit six de ses sept tirs, tout en allant sur la ligne, et sonne la révolte des siens. À 3:30, Kevin Garnett y contribue avec son premier panier marqué sous ce maillot cette saison (37-35) et à la pause, les Wolves sont parvenus à égaliser, 42 partout.

Les Wizards s’écroulent

Dans une salle torride, le retour des vestiaires est fatal aux Wizards, complètement dépassés par l’enthousiasme de leurs hôtes. Hormis Garrett Temple, Washington fait peine à voir, notamment John Wall, visiblement ailleurs. Les Wolves défendent certes bien, et la cohésion est là. Après Kevin Martin, ce sont Andrew Wiggins et Nikola Pekovic qui maintiennent le cap, aidés par les caviars de Ricky Rubio. Sur cette période, les joueurs de Flip Saunders inscrivent 14 unités de plus que leurs adversaires et à ce stade, on se dit déjà que le match est plié.

Chez Washington, l’envie n’y est pas et Minnesota ne se fait pas prier pour garantir sa victoire. L’équipe insiste vers l’intérieur et Ricky Rubio malmène toujours John Wall, comme l’illustre ce moment où il lui vole la balle pour lancer Andrew Wiggins au dunk. Le meneur espagnol fait tourner la balle à merveille et envoie même Kevin Martin au alley-oop pour prendre vingt longueurs d’avance (92-72). Cette avance est scellée jusqu’à la fin du match, lors de laquelle le public du Target Center ne cesse de scander les initiales de Kevin Garnett.