Généralement guilleret et bout-en-train, Marcin Gortat n’a pas la tête à plaisanter en ce moment. Alors que les Wizards ont concédé une quatrième défaite de suite, et ont perdu 9 de leurs 11 derniers matchs, le marteau polonais n’est plus du tout d’humeur taquine.
Pourtant, l’ancien du Magic et des Suns n’a pas grand-chose à se reprocher. Auteur d’un match solide à 16 points et 11 rebonds face aux Warriors, Gortat n’a rien pu faire pour empêcher le nouveau revers de son équipe… pour la simple et bonne raison qu’il n’a pas joué la moindre seconde en dernier quart !
« Bien sûr [que je voulais jouer en dernier quart]. Evidemment [que je suis frustré]. Oui, [je m’attendais à jouer]. Ecoutez, je vais répondre : question suivante… Je ne sais pas quoi vous dire les gars. Je n’ai pas de discours pour vous décrire nos 9 défaites sur les 11 derniers matchs. Je ne sais vraiment pas quoi dire. C’est frustrant. Très frustrant. »
A 36 000 dollars le quart-temps… sur le banc !
Avec 24 points et 10 rebonds le match précédent contre les Pistons, on pouvait penser que coach Wittman allait retourner vers son pivot pour obtenir des points près du cercle. Au contraire, face aux Warriors qui ont joué « small ball » (avec Draymond Green en 5 et Andre Iguodala en 4), les Wizards ont choisi de s’adapter à cette stratégie, plutôt que de contrer par la leur.
« C’est difficile de contenir une équipe qui joue avec cinq shooteurs en même temps. Ils étirent notre défense. On a essayé de s’adapter en conséquence mais c’était difficile. C’est une équipe qui peut jouer de beaucoup de façons. Cette fois, c’est en jouant petit qu’ils ont gagné. » constatait un John Wall dépité dans le Post.
Avec son contrat à 60 millions de dollars sur cinq ans, notre confrère de CSN s’est amusé à calculer le tarif au quart-temps payé par les Wizards pour Gortat: à 146 341 dollars le match, ça fait du 36 585 dollars le quart-temps… non joué donc ! Bien qu’il tente de calmer le jeu, Randy Wittman est bel et bien dans la tourmente avec ses Wizards qui piquent dangereusement du nez depuis le début février.