George Karl voit le physique de Shawn Kemp et le mental de Gary Payton en DeMarcus Cousins

Présenté à la presse hier à Sacramento, George Karl avait le sourire. Le sexagénaire va enfin pouvoir retrouver un banc NBA après avoir tant clamé son désir de revenir sur les réseaux ESPN, où il travaillait jusqu’alors. Signé pour 15 millions sur 4 ans, il est un des coachs les plus victorieux de l’histoire avec 1 131 succès en carrière. Et le vieux briscard a encore faim…

« Les salles m’ont manqué. J’adore le basket, » a-t-il clamé sur ESPN. « Et je voulais une dernière chance de gagner un titre. Je pense qu’il y a suffisamment de talent dans cette équipe pour gagner des matchs. Mieux, on veut faire de cette équipe un collectif qui peut jouer un bon basket tous les soirs. Cela va prendre du temps cela dit. »

30 matchs pour retrouver l’envie…

Actuellement à 18 victoires pour 34 défaites, les Kings ont encore 30 matchs dans leur saison pour retrouver un semblant de vie. Pour George Karl, il va s’agir de rappeler les fondamentaux du jeu à la jeune escouade californienne qui s’oublie trop souvent en défense et a la fâcheuse tendance de lâcher des matchs trop rapidement.

Véritable puits de science, George Karl a eu tout le temps d’analyser les forces et les faiblesses de son nouvel effectif. Et c’est évidemment DeMarcus Cousins qui a retenu son attention. All Star cette saison, « Boogie » est un franchise player en puissance et George Karl voit en lui un cocktail détonnant de deux de ses anciens poulains : entre le physique de Shawn Kemp et le mental de Gary Payton…

Reste à canaliser son énergie sur le fait de gagner des matchs, et cela uniquement !

« Avec son cocktail de taille et de talent, il va être une bonne motivation pour moi. Je vais essayer de trouver la meilleure façon de l’utiliser dans notre système en sorte qu’il évolue à un niveau encore supérieur à celui qu’il a atteint actuellement. Avec l’âge et l’expérience, j’ai changé ma façon de coacher. Auparavant, j’étais davantage un dictateur sur le terrain mais depuis mon deuxième cancer, je suis plus nuancé. Je suis plus metteur en scène maintenant. »