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Le match du soir : Finals 1970, Knicks – Lakers Game 7

Basket USA revient ce soir sur une finale de légende entre les Knicks et les Lakers.

Une finale marquée par le duel dantesque entre le MVP de la saison 1969/70, Willis Reed, et le « Big Three » West-Baylor-Chamberlain. Peut-être la plus belle finale de l’histoire de la NBA avec un héros comme les aiment les Américains, Willis Reed.

LE CONTEXTE

Les Knicks remportent 60 matchs dont 18 victoires consécutives, ce qui constitue le meilleur bilan de leur histoire à l’époque, dans une NBA à deux conférences de 7 équipes.
Le pivot, Willis Reed domine la saison régulière avec le trophée de MVP du All Star Game dans un premier temps, puis le MVP de la saison régulière (21.7 pts / 13.9 rebs).
Les Knicks arrivent en play-offs avec l’avantage du terrain. Après avoir difficilement éliminé Baltimore 4-3, ils battent les Bucks de Milwaukee d’un certain rookie nommé Lew Alcindor (futur Kareem Abdul Jabbar) 4-1 en finale de conférence.

En face, il y a les Los Angeles Lakers, emmenés par un Big Three de folie : le meilleur marqueur de la ligue (31.2 pts) Jerry West, un vieillissant mais toujours monstrueux Wilt Chamberlain qui n’a joué que 12 matchs suite à une blessure au genou, ainsi que l’élégant et aérien Elgin Baylor. L’absence prolongée de l’homme aux 100 pts a empêché les Lakers de réitérer leur saison régulière 68-69 (55-27), ils terminent la saison avec seulement 46 victoires, et ils peinent contre Phoenix au premier tour en 7 matchs. Mais ils sweepent Atlanta et retournent en finale pour la troisième fois consécutive en espérant enfin remporter le titre.

LA FINALE

Game 1
Le premier match est dominé par les Knicks qui comptent même 20 pts d’avance dans le deuxième quart temps. West est maladroit (9/23) et L.A ne doit son salut qu’aux énormes performances aux rebonds de Chamberlain (17 pts / 24 rebs) et Baylor (21 pts / 20 rebs). Les Lakers reviennent dans le match, mais la maladresse de Chamberlain aux lancers (1/10) condamne L.A et les Knicks s’imposeNT 124-112, avec 37 pts, 16 rbds et 5 pds de Reed, ainsi que 19 pts, 16 rbds de Debusschere. Frazier ne score que 6 pts mais impose sa défense à West.

Game 2
Le second match se joue dans les derniers instants et grâce notamment à un contre de Chamberlain (19 pts/24 rebs). Les Knicks s’inclinent 105-103, malgré une nette domination aux rebonds (59-46), un triple double de Frazier (11 pts, 11 pds, 12 rbds) et un nouveau gros match de Reed (29 pts/15 reb). West retrouve un peu d’adresse avec 34 pts.
Les Knicks aurait pu faire le break ce soir-là, mais alors qu’ils menaient 90-84, ils ont failli dans le « clutch time ».

Game 3
La série débarque à Los Angeles, mais les Knicks sont ultra motivés pour reprendre l’avantage du terrain. Seulement L.A démarre mieux le match avec +6 à la fin du 1er QT et + 14 à la mi-temps. Mais NY revient dans la partie avec un énorme 3ème QT remporté 26-14, puis les Knicks lâchent les chevaux et score 34 pts dans les 12 dernières minutes, avec une égalité 100 partout à 1 minute de la fin.
Intervient alors une des plus fantastiques actions de l’histoire de la ligue, les Knicks prennent l’avantage 102 -100 sur un shoot de Debusschere. Los Angeles n’a plus de temps-mort, Chamberlain fait la remise en jeu, West récupère et lance le ballon à plus de 15 mètres et c’est dedans ! Le match ira en prolongation. Nous sommes en 1970 et la ligne à 3-points n’existe pas encore…

Le momentum est du côté de L.A mais Debusschere va faire la différence, avec un contre sur Baylor puis un panier.
Victoire des Knicks 111-108, et les statistiques sont affolantes des deux côtés :
Chamberlain marque 21 pts et prend 26 rebonds, Baylor nous offre le second triple double de la série avec 13 pts / 12 rebs et 11 passes, et West marque 34 pts et délivre 9 passes.
Côté Knicks, Reed est toujours si énorme avec 38 pts et 17 rebonds, Frazier est toujours aussi complet avec 19 pts / 11 rebonds et 7 passes, tandis que Debusschere soutient bien les deux stars avec 21 pts et 15 rebs.
Les Lakers ont perdu l’avantage du terrain, Chamberlain ne parvient pas à dominer Reed, West est bien pris par Frazier et Baylor n’est pas vraiment rentré dans sa finale.

Game 4
Les Knicks commencent fort, bien décidés à terminer le travail, avec un 9/11 aux shoots.
Mais L.A répond et mène même 54-47 à la mi-temps. Mais à la reprise New York est sans solution avec une période de vide offensif qui dure 12 possessions mais l’écart ne se fait pas, laissant toujours une chance à NY.
Egalité 99 partout, Frazier tente sa chance mais son shoot ne rentre pas. Prolongation pour la deuxième fois, mais NY va perdre son joker en la personne de Debusschere (20 pts / 11 rebs) qui sort pour 6 fautes.
La surprise de la finale apparait. Il s’appelle John Tresvant, un journey man qui n’a joué que 20 matchs sous les couleurs des Lakers, car transféré de Seattle en cours de saison.
Pour ses premiers pas en finale et en 6 minutes à cheval avec la fin de match et la prolongation, il marque 3 pts, prend 3 rebonds et délivre 2 passes, il intercepte même un ballon décisif après un panier de West.
L.A l’emporte 121-115, avec enfin une énorme contribution de son Big Three (85 pts / 43 rebonds et 20 passes) ainsi que 14 pts / 9 rebonds d’Erickson.
Dans le détail, Chamberlain compile 18 pts / 26 rebonds et 7 passes, West 37 pts / 18 pds / 5 rbds et Baylor 30 pts / 13 rbds / 3 pds.
Côté Knicks, Reed marque 23 pts et prend 12 rebonds, Frazier 16 pts / 11 pad, et si les Knicks étaient si près de l’emporter c’est grâce à deux roles players : Barnett et ses 29 pts ainsi que Stallworth et ses 12 pts / 13 rebonds.
La série est de retour à New York pour le match pivot, car le format 2-3-2 n’existe pas encore. La finale se joue en format playoffs classique 2-2-1-1-1.

Game 5
Le match pivot par excellence, New York est à domicile, le Garden est en ébullition mais Los Angeles entre bien dans le match avec un 12/15 aux tirs, mais le pire est à venir : après 8 minutes de jeu et sur une pénétration Willis Reed s’effondre devant Chamberlain, il ne reviendra pas.

Les Knicks sont menés 53-40 a la mi-temps, et le match semble plié mais New York va réaliser une énorme deuxième mi-temps. Ils provoquent 19 balles perdues et vont limiter Chamberlain et West à 5 shoots et 4 pts, avec un total famélique de 22 shoots en 24 minutes pour LA. Ils remportent le troisième quart temps 35-29, et le dernier QT va devenir une référence défensive pour New York, avec seulement 18 pts encaissés. En l’absence de Reed, New York a joué avec un cœur énorme et remporte finalement le match 107-100.
Les Knicks combinent 6 joueurs à 10 pts ou plus : Frazier (21 pts et 12 rbds), Barnett (16), Debusschere (12), Bradley (16), Stallworth (12) et Russell (20).
Côté L.A., le Big Three assure 63 pts : Chamberlain (22 pts / 19 rbds), West (20 pts), Baylor (21 pts / 11 rbds).

Game 6
Une interrogation : les Knicks peuvent–ils rééditer l’exploit du match 5 sans Reed ?
La réponse est vite trouvée : 36-16 pour L.A après les 12 premières minutes, avec 7 shoots consécutifs de Garrett.
La défense des Knicks ne trouve aucune solution au problème Chamberlain, libéré de la présence de Reed. L’homme aux 100 pts réussit son meilleur match de la finale avec 45 pts et 27 rebonds. West le seconde avec 33 pts, 13 pds et 6 rebonds.
Les Knicks ont fourni le même effort collectif que le match 5 avec 6 joueurs avec 10 pts ou plus mais sans succès, Frazier ne marque que 14 pts, Debusschere est le meilleur scoreur avec 25 pts et 9 rebonds.

Score final : 135-113 pour les Angelinos, et on aura donc le droit à un explosif Game 7.

Game 7
Quelques minutes avant ce match décisif, aucun bruit n’a filtré sur la présence ou non de Reed sur le terrain, le Garden est dans l’attente.
Reed arrive juste après la fin de l’échauffement, le Garden est en feu et tout les newyorkais peuvent à nouveau rêver du titre.

(spoiler : le résumé du match est sous la vidéo. Sélectionnez tout le texte pour le découvrir)

Reed réussit alors les deux premiers paniers du match pour New York, avec deux shoots à mi distance, mais on sent qu’il n’est pas sûr de ces appuis, il boite et doit faire face à la montagne Chamberlain. Mais la présence du capitaine suffit à lancer les Knicks et New York va réussir sa meilleure mi-temps de la finale : les Knicks mènent 69-42 à la mi-temps.
Sous l’impulsion d’un phénoménale Walt Frazier (36 pts / 19 passes et 7 rebonds), les Knicks étouffent les Lakers.

Malgré un dernier sursaut d’orgueil dans le dernier quart-temps, Los Angeles est battu 113-99, malgré 21 pts et 24 rebonds de Chamberlain ou encore 28 pts de West.

Willis Reed a joué 27 minutes pour 4 pts et 3 rebonds, et il est élu MVP des Finals, devenant le premier MVP des Finals d’une équipe championne.

En 1969, c’est Jerry West qui fut sacré MVP des Finals alors que les Lakers avaient perdu face aux Celtics de Bill Russell.

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