Suite de notre remise des trophées à la mi-saison, avec celui de Coach Of The Year. Qui succédera à Gregg Popovich ? Peut-être l’un de ses disciples puisque les deux favoris sont Steve Kerr, qui débute aux Warriors, et Mike Budenholzer, dans sa deuxième année aux Hawks. Leurs équipes sont leaders de leur conférence respective, et on les retrouve évidemment aux deux premières places de notre bilan.
1- Steve Kerr (Warriors)
Bilan : 33 victoires / 6 défaites
Ce n’est pas parce que les Warriors ont le meilleur bilan de la NBA que nous avons choisi Steve Kerr, mais bien parce que sa tâche était bien plus compliquée que celle de Mike Budenholzer. Après avoir refusé de signer aux Knicks, Kerr est arrivé dans une franchise où Mark Jackson était regretté des joueurs, et ce n’est jamais évident. Surtout lorsqu’on débute dans le métier. Mais Kerr, ancien GM et consultant TV, s’est vite imposé, apportant quelques retouches dans le cinq de départ, et en s’appuyant sur des principes appris avec Gregg Popovich et Phil Jackson. Le basket pratiqué par ses joueurs est spectaculaire (meilleure attaque de la NBA), parfois même irrésistible, et ce n’était pas gagné en novembre dernier.
2- Mike Budenholzer (Hawks)
Bilan : 34 victoires / 8 défaites
« Les Spurs de l’Est ». C’est le surnom donné aux Hawks. Après un début de saison moyen, Atlanta s’est complètement lâché depuis décembre, remportant 27 de leurs 29 matches. Comme aux Spurs, il y a peu de failles dans le jeu d’Atlanta, et lorsque l’attaque, superbe, est grippée, la défense prend le relais (la meilleure de la NBA). Budenholzer, ancien bras droit de Popovich, tire le meilleur de chacun de ses joueurs, et sa gestion du temps de jeu est digne de son maître. Une vraie machine à gagner où l’absence d’un gros scoreur ne se fait pas ressentir. Comme à San Antonio…
3- Kevin McHale (Rockets)
Bilan : 29 victoires / 13 défaites
Ce que réalise McHale avec Houston est remarquable. D’abord, il y a cette révolution dans le jeu avec un groupe devenu compétitif en défense avec 98 points encaissés en moyenne. Ensuite, il y a cette capacité à tirer le meilleur d’un groupe décimé par les blessures en début d’année. Sans Howard, Jones ou encore Beverley, l’équipe a maintenu le même niveau de jeu. Il n’y a pas encore une « patte » McHale, mais il donne sa chance à chacun, et reste un bon formateur pour les intérieurs (Motiejunas, Jones, Black…).
4- Jason Kidd (Bucks)
Bilan : 21 victoires / 20 défaites
On doit avouer qu’on avait Kidd à l’oeil puisqu’il avait carrément poussé Larry Drew vers la sortie. Finalement, l’ancien roi du triple double, décevant avec les Nets l’an passé, s’avère être un super formateur et un bon meneur d’hommes. Son groupe est franchement moyen, et très jeune, mais il est parvenu à en faire une équipe capable d’aller en playoffs. D’autant qu’il n’est pas aidé par le sort avec la grave blessure de Jabari Parker et les frasques extra-sportives de Larry Sanders. Sixième à l’Est, Milwaukee est à une victoire des Cavs, affiche le même bilan que le Thunder, et se retrouve devant le Heat. Personne n’aurait imaginé cela en début d’année !
5- Terry Stotts (Portland)
Bilan : 31 victoires / 11 défaites
Sans les blessures de Robin Lopez et de Joel Freeland, et avec un Nicolas Batum plus efficace, les Blazers seraient sur les talons des Warriors. L’équipe a gagné en maturité et en dureté, et surtout elle est incroyablement « clutch ». Merci Damian Lillard évidemment, mais aussi Stotts pour ses choix de joueurs ou de systèmes dans les dernières minutes d’un match. Les Blazers possèdent la 2ème défense du pays alors qu’ils évoluent à l’Ouest. C’est une stat qui ne trompe pas, et prouve que l’équipe a franchi un palier par rapport à la saison passée.
Mentions
Randy Wittman, Dwane Casey, Dave Joerger, Stan Van Gundy…
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