Damian Lillard n’a toujours pas digéré son éviction de Team USA

Les plus grands compétiteurs le deviennent et le restent car ils ne cessent de trouver de nouveaux moyens de motivation. Michael Jordan, et Kobe Bryant dans ses pas, en sont les meilleurs exemples.

Dans le cas de Damian Lillard, le moteur de sa fantastique saison actuelle est son éviction de Team USA l’été passé. Relégué au statut de premier suppléant, en cas de blessure, le meneur des Blazers n’a guère apprécié se voir privé de l’aventure espagnole… et de la médaille d’or qui a suivi !

« Encore maintenant, ça me dérange. » admet-il pour Sports Illustrated. « J’y pense encore souvent. Pour moi, il n’y avait aucune raison que je ne sois pas dans l’équipe. Je ne sais toujours pas pourquoi je n’y étais pas. C’est le genre de trucs qui me motive. »

« Stephen Curry est le meneur le plus difficile à contenir »

Du coup, Dame a redoublé d’efforts en se préparant d’arrache-pied pour cette nouvelle campagne NBA. Le résultat est très convaincant jusqu’à présent puisque le natif d’Oakland tourne actuellement à 22 points, 6 passes et 5 rebonds, soit ses meilleurs totaux en carrière (sauf pour quelques dixièmes à la passe).

Lancé tout droit vers une deuxième nomination consécutive au All Star Game, Lillard reconnaît cependant que la concurrence est rude à son poste. Et encore plus en provenance de la Baie de San Francisco qu’il connaît si bien…

« [Etre meneur dans la conférence Ouest], c’est très fatiguant mais ça te fait progresser chaque soir. Physiquement, c’est un véritable défi parce que les meneurs doivent beaucoup tenir le ballon. Et mentalement, il faut se préparer aux tendances de chacun. Je ne regarde pas trop les statistiques mais j’observe toujours mes futurs adversaires à la vidéo. Le plus difficile à préparer, c’est Stephen Curry. Il peut faire tellement de choses: c’est un grand shooteur et un super créateur et il est altruiste avec beaucoup d’armes autour de lui dans l’équipe. Il est aussi bon avec sa main droite qu’avec sa main gauche. Il peut tout faire. »

Un beau compliment pour son plus redoutable adversaire, qui lui a piqué sa place cet été.