Avec un beau 16/24 derrière la ligne à 7m25 soit 66,7% de réussite, Tony Parker présente le meilleur pourcentage de l’histoire dans cet exercice après 15 matchs. Selon Elias Sports, le précédent record datait de la saison 2001/02, débutée en fanfare par Steve Smith avec 31/47, soit 66%.
« Avec l’âge, tu deviens plus adroit »
À la décharge de l’arrière des Hawks, sa performance était d’autant plus impressionnante qu’il en avait tiré presque deux fois plus que le meneur français. Néanmoins, cela confirme que Tony Parker a pris goût à la distance et qu’il est de plus en plus fiable. Cette nuit, lors d’un superbe match individuel face aux Kings, il s’est fendu d’un tir à neuf mètres au buzzer lors du premier quart-temps avec un geste bien loin de l’Ave Maria. Le meneur est bien sur ses appuis, et enclenche son geste naturellement.
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Après ses déclarations du début de saison, le Spur a confirmé dans son show radio sur RMC Sports qu’il s’était fixé un objectif en termes d’adresse : le fameux 50-40-80.
« J’ai un objectif cette saison : essayer de faire 50% aux tirs, 40% à trois points et 80% aux lancers-francs. Pour l’instant, c’est bien parti. Avec l’âge, tu deviens plus adroit. Pop me laisse aussi plus tranquille. Quand j’étais plus jeune et qu’il y avait beaucoup de shooteurs, il préférait plus que je pénètre et que je trouve des shoots pour les deux. J’ai toujours eu confiance en moi. Je sais que je peux shooter à trois points. J’en prends un ou deux par match et ça se passe bien. »
Le club des 50-40-80, une performance rare
Si le club des 50-40-90 est l’un des plus privés de la ligue puisque dans l’histoire, seuls six joueurs y sont parvenus (Larry Bird à deux reprises, Mark Price, Reggie Miller, Steve Nash à quatre reprises, Dirk Nowitzki et Kevin Durant), celui des 50-40-80 paraît plus accessible et, pourtant, peu de joueurs y sont parvenus. Pour l’heure, Tony Parker est parti pour y figurer avec 52% aux tirs, 66,7% derrière l’arc et 81,1% aux lancers-francs.
Évidemment, la saison ne fait que débuter et tenir de si hauts pourcentages, notamment à trois points, paraît compliqué. Mais au fond, le principal réside dans ce nouvel atout du jeu du Français. Parmi les meilleurs en pénétration et en périphérie, le voilà capable de tirer avec régularité derrière la ligne à trois points. Pour ses adversaires, cela commence à ressembler à un vrai casse-tête.