Élément essentiel des Mavericks, Tyson Chandler va retrouver pour la première fois, ce mercredi soir, les Knicks dans le même état dans lequel il les avait quittés : en grande difficulté.
Une certaine revanche pour le pivot champion NBA 2011 puisque sans lui (il était blessé), la franchise new-yorkaise avait perdu 15 matches sur 20 en début de saison passée, et qu’on lui a souvent reproché d’avoir ainsi plombé l’exercice 2013-2014 de son équipe.
« Parfois, parfois, parfois », insiste-t-il pour ESPN quand on lui demande s’il s’est senti comme un bouc émissaire. « Mais New York m’a rendu plus fort, en tant que personne. C’est la vie, c’est le passé, je vais de l’avant. »
Chandler, tout comme Metta World Peace, n’a jamais mâché ses mots pour secouer ses coéquipiers et éviter la saison cauchemar qui se profilait. Carmelo Anthony a avoué préférer l’ambiance de cette saison, sans critiques, ce que Chandler regarde probablement d’un air amusé, et pour cause, les résultats ne sont pas au rendez-vous.
« Tout dépend de son état d’esprit. Si tout le monde est concentré, se donne à 100 % comme moi, pour gagner, alors personne n’y est sensible. Si les priorités sont autres, alors les gens y sont sensibles. »
Il serait donc un perturbateur de groupe, une grande gueule… Qu’en pense Mark Cuban qui l’a fait revenir dans le Texas ?
« Oui, il a une terrible influence. Je comprends maintenant pourquoi ils ne l’ont pas gardé », sourit le propriétaire des Mavs.