Goran Dragic : « Il n’y a qu’un ballon et nous sommes tous meneurs »

Elu joueur ayant le plus progressé l’an passé, Goran Dragic a du mal en ce début de saison. Alors qu’il ne joue même pas trois minutes de moins, il est passé de 20.3 points et 5.9 passes de moyenne à 15.6 points et 3.2 passes.

Explications de l’intéressé ?

« Parce qu’il n’y a qu’un ballon et que nous sommes tous meneurs. C’est une réponse facile. »

En effet, alors qu’il avait dû composer sans Eric Bledsoe durant la moitié de la saison, l’an dernier, le meneur slovène se retrouve désormais à partager la gonfle, non seulement avec l’ancien Clipper, mais aussi avec Isaiah Thomas, l’ex-meneur des Kings recruté cet été.

« C’est dur. C’est un sacrifice, » avoue-t-il à l’AZ Central. « Il faut faire des sacrifices. Si Isaiah joue bien, il va rester sur le terrain. Entre moi et Eric, celui qui reste sur le terrain est celui qui joue le mieux. L’autre va sur le banc. C’est comme ça et il faut l’accepter » »

Collectivement, ce n’est pas un échec (6 victoires – 5 défaites) même si l’équipe est seulement 20e aux passes décisives (20.4) et la 11e équipe qui perd le plus de ballon (14.1).

Pour son coach Jeff Hornacek, qui ne doute pas du futur de son monstre à trois têtes, il n’y a pas d’inquiétude à avoir.

« »Les gars ont beaucoup de choses à appréhender parce que ce sont tous des meneurs qui avaient beaucoup la balle en main. Maintenant, ils doivent l’avoir un peu moins pour qu’elle passe par tout le monde. Ils essaient toujours de trouver un moyen de ne pas avoir le ballon et d’être toujours impliqués. L’an passé, on voulait faire la même chose. Faire passer la balle d’un côté à l’autre afin que tout le monde soit impliqué »

La difficulté, pour Jeff Hornacek, consiste donc à veiller au bien-être de ses trois meneurs, responsables tout de même de 42.5% des points et de 63.7% des passes décisives de l’équipe, quitte pour ça à les faire parfois jouer tous les trois en même temps.