LeBron James est parti mais une confrontation entre les Mavericks et le Heat revêt toujours un caractère particulier. Cette nuit, les deux équipes finalistes en 2006 et 2011 ont ferraillé dur, et ce sont finalement les Floridiens qui prennent la main sur ce match, conclu 105-96 grâce à un énorme Luol Deng (30 pts, 5 rbds, 4 pds) et au duo Bosh-Wade (20 pts chacun). Dallas laisse filer son troisième match de la saison, guère aidé par Chandler Parsons de nouveau en délicatesse avec son tir (4 pts à 1/9).
Le Heat flambe dès l’ouverture
Dès le début du match, les cadres sont en vue. Luol Deng et Chris Bosh d’une part, Dirk Nowitzki de l’autre. Le teuton inscrit son second tir primé à 2:40 pour donner deux petites longueurs d’avance à Dallas. Jusqu’ici, les deux équipes se répondent coup pour coup, mais en deux minutes, Miami accélère et prend le large. Les hommes d’Erik Spoelstra inscrivent ainsi 11 points de suite pour prendre neuf longueurs d’avance à la fin du quart-temps.
La défense floridienne est en place et ne laisse aucun tir facile aux Mavericks. En revanche, elle n’est pas sans souffrir sous les assauts de Monta Ellis, lequel s’engouffre en pénétration, soit pour son compte soit pour créer des décalages et fixer. Toujours dans les parages, Tyson Chandler en profite ardemment et conclut en gifflant l’arceau à plusieurs reprises. L’American Airlines Center ne cache pas sa joie. Cependant, le Heat n’est pas bégueule en attaque non plus. La rentrée de Josh McRoberts fait beaucoup de bien des deux côtés du terrain, l’intérieur faisant bénéficier de sa vision du jeu. Le jeu de passe floridien est plutôt fluide, bien aidé par Dwyane Wade, très bon au scoring et à la création. À nouveau, Dallas est dépassé et concède jusqu’à 14 points de retard (51-37). Dirk Nowitzki et Monta Ellis réduisent tout de même l’écart à onze unités à la mi-temps : 55-44 en faveur de Miami.
Luol Deng taille patron
Après la pause, Monta Ellis prend feu et quatre tirs de suite pour Dallas, de retour sous la barre des dix points. Mais alors que les hommes de Mark Cuban se rapprochent dangereusement, Luol Deng et Mario Chalmers (très bon cette nuit) plantent au moment important. Le Britannique, que les Mavs avaient approché cet été, domine vraiment l’opposition, qu’il s’agisse de Chandler Parsons ou Al-Farouq Aminu. Solidaire, son équipe parvient à prendre 16 points d’avance avant l’ultime quart-temps (83-67). Comme un symbole, c’est lui qui ouvre le score sur un dunk sur la première possession. Il inscrit dans la foulée une banderille primée pour offrir un matelas de 21 points à son équipe. Les Mavs sont dans les choux, à tel point que l’ami Dirk prend sa technique. À l’énergie du désespoir, les Texans tentent de revenir mais c’est trop dur. Aussi fébrile que son sosie Jesse Pinckman, Chandler Parsons claque un dunk pour libérer sa frustration mais cela n’a pas d’incidence sur le cours du match.
Belle victoire à l’extérieur pour Miami. Erik Spoelstra a pu compter sur les bonnes réponses de ses stars, mais aussi du supporting-cast bien en place. C’est un de ces matchs qui permet de construire l’identité d’un groupe. La prochaine rencontre jouira elle-aussi d’un parfum particulier puisque le Heat recevra les vieux rivaux des Pacers, décimés mais déterminés. Quant à Dallas, trop d’éléments n’étaient pas au niveau cette nuit. Le prochain match contre les Kings mercredi permettra d’en savoir plus sur la situation des Texans.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.