C’est déjà le boxon chez les Pistons !

Face aux Wolves cette nuit, les titulaires de Detroit n’ont pas vraiment fait bonne figure, notamment en seconde mi-temps où ils n’ont inscrit que 10 des 47 points de l’équipe.

Restés dans le match grâce à Caron Butler (24 pts) et D.J. Augustin (20 pts), les Pistons se sont finalement inclinés et ont réussi l’exploit de rendre fou de rage Stan Van Gundy après seulement deux matches. Un exploit car il avait annoncé qu’il s’était calmé…

« On a simplement lâché dans le troisième quart-temps. On a baissé la tête et clairement, le groupe présent sur le terrain était prêt à laisser filer le match, » déclarait-il après le match. « Heureusement, nous avions 5 autres joueurs prêts à se battre et nous sommes revenus. Mais c’était très décevant. C’est la première fois que nous faisons face à l’adversité cette année et nous avons échoué salement. »

Entre la quatrième minute du troisième quart-temps et la cinquième minute du quatrième, les Pistons n’ont pu compter que sur deux joueurs, Butler et Augstin, auteurs de 26 de 28 points des Pistons pendant ce laps de temps.

« D.J., KCP [Kentavious Caldwell-Pope, seul titulaire à échapper aux critiques], Caron, Jonas [Jerebko] et Joel [Anthony], ces gars se sont battus. Ils ont montré qu’ils avaient du cœur. Ils ont joué avec détermination et j’ai apprécié de voir qu’ils voulaient gagner. J’espère qu’une partie des autres gars, certains titulaires, s’inspireront de cela à un moment. »

Brandon Jennings au banc des accusés

En ligne de mire, un certain Brandon Jennings, dont le temps de jeu n’a pas dépassé les 20 minutes pour la deuxième fois en deux matches, au profit d’un D.J. Augustin auteur lui de 35 points, 9 rebonds et 9 passes en deux matches.

« Pour le moment, Augustin est notre meilleur joueur sur les deux matches, mais ce n’est que deux matches, » poursuivait Van Gundy.

Mis au courant des propos de son entraîneur, Brandon Jennings semble, comme sur le terrain, sans solution.

« Si c’est le cas, alors il devrait débuter les matches et je serai le remplaçant. C’est tout ce que je peux dire. »

De son côté, SVG ne se montre pas aussi radical mais son discours ressemble tout de même à un premier avertissement.

« Je n’ai pas pensé à ce que nous allons faire en ce qui concerne le cinq majeur. Mais ce qui s’est passé dans le troisième quart-temps est inexcusable, vraiment inexcusable. Si vous êtes un athlète professionnel, vous n’avez aucune excuse. »

Après deux matches, ça promet.