Les Pacers ont pris la bonne habitude de remporter leur »game opener » depuis trois ans. La tradition s’est perpétuée cette nuit face aux modestes Sixers. David West et George Hill (sans oublier Paul George) absents, c’est Roy Hibbert qui a montré l’exemple avec ses 22 points, 8 rebonds et 7 contres pour mener Indiana vers la victoire (103-91). Principales recrues de l’été, Stuckey (16 pts) et Miles (15pts) se sont montrées à la hauteur.
Malmenés à la pause par les Sixers d’un Tony Wroten insaisissable (48-51), les Pacers ont rectifié le tir en 3e quart (30-22). Naturellement plus sollicité, Roy Hibber a progressivement pris le meilleur sur Nerlens Noël. L’élève Noël a reçu la leçon du maître Hibbert, contreur, rebondeur et dunkeur lorsqu’il ramenait son équipe à -1 (58-59). Plutôt esseulé à la marque jusque là, le pivot des Pacers a ensuite reçu les relais de Sloan, Allen, et Miles en 3e quart-temps puis de Stuckey et Copeland dans le dernier acte pour prendre 10 longueurs d’avance. Le collectif mobilisé par coach Vogel donne alors sa pleine mesure (6 joueurs à 11pts et +). Et dans le sprint final, c’est encore Hibbert, qui force le 2+1 et scelle le sort de la rencontre par la même occasion.
Avec 22 points, à 6/8 au tir, 10/13 au lancer-franc, et un jeu agressif, le grand Roy a répondu à ses détracteurs avec une première prestation de choix. Demain soir face à Marc Gasol et les Grizzlies, il pourra se mesurer à ce qui se fait de mieux et apporter d’autres réponses. Dans le même temps, Philly rendra visite aux Bucks de Jabari Parker.