Les Pelicans, enfin parés à l’envol ?

Alors que Anthony Davis fait actuellement des merveilles au sein de Team USA, ses coéquipiers de la Nouvelle Orléans se préparent activement à la saison prochaine. Jusqu’ici, le club n’avait jamais été épargné par les blessures, qu’il s’agisse d’Eric Gordon, Jrue Holiday ou encore Ryan Anderson.

126 matchs manqués à eux trois l’an passé

Quand on sait que le trio valait près de 50 points par match l’an passé, son absence était loin d’être anodine pour New Orleans. Bonne nouvelle : selon leur general manager, il semblerait que les trois joueurs soient désormais de retour en bonne santé, comme il l’a confié au Times Picayune.

Demps said Eric Gordon, Jrue Holiday and Ryan Anderson appear to be healthy. Players have been working out in different parts of country

— nakia hogan (@nakiahogan) 19 Août 2014

L’info est de taille et si les propos de Dell Demps se vérifient, son équipe pourrait faire mal dès la saison prochaine. En bonne santé, un backcourt composé de Eric Gordon, Jrue Holiday, Tyreke Evans et accessoirement, Austin Rivers, Jimmer Fredette et Russ Smith n’a pas beaucoup d’équivalent dans la ligue.

Ryan Anderson, en sixième homme de luxe

Quant à Ryan Anderson, s’il devra plus souvent faire place à Anthony Davis, destiné à jouer ailier-fort, il peut parfaitement compléter ce dernier ou Ömer Asik dans un rôle d’ailier-fort fuyant. Et s’il sort du banc, comme au Magic, il sera sans aucun doute un joker offensif de luxe pour la second unit et un back-up d’excellente facture pour Davis. Le general manager des Pelicans est en tout cas très optimiste, comme l’atteste son autre sortie au sujet du pivot turc. Selon le stratège, Asik serait en effet dans le top 4 de la ligue à son poste.  

Given the choice to upgrade C or SF decision, Demps said they chose C and signed Omer Asik. He called Asik a top 4 center in NBA. — nakia hogan (@nakiahogan) 19 Août 2014

Ömer Asik,  la nouveauté la plus importante de l’été ?

Si son appréciation est très subjective, le Turc est bien un renfort de choix dans la raquette. Incapable de s’écarter, il est en revanche une menace réelle dans la raquette où il tente 93% de ses tirs (pour un taux de réussite de 55%). C’est aussi un rebondeur offensif hors pair (2,1 par match en seulement 20 minutes de jeu) et enfin, son volume physique permettra de protéger Anthony Davis en défense (5,8 rebonds défensifs, 0,8 contre et 2 fautes par match l’an passé).

Le poste d’ailier, la seule inconnue

Ensemble et en bonne santé, les Pelicans ont toutes les pièces pour réussir à s’imposer parmi les outsiders de la conférence Ouest. Si le poste d’ailier est faiblard, Anderson, Omri Casspi et Luke Babbitt dépanneront à tour de rôle, d’autant que Tyreke Evans peut aussi occuper quelques minutes à cette position. L’importance du coach dans cette optique sera déterminante pour masquer ces faiblesses au poste 3.

Hormis ce point noir, l’avenir est prometteur. La balle est désormais dans le camp des jeunes Pelicans. À eux de la saisir.