Rashard Lewis : « Il faut que ça change »

La saison passée, le Magic avait connu sa 12e défaite après 50 rencontres. Là, les Floridiens en ont déjà 13 dans la musette après 39 matches, signe que quelque chose ne tourne pas rond. Et que les changements opérés l’été dernier ne sont pas des plus judicieux. En tout cas pour l’instant.

Car Rashard Lewis et Vince Carter, pointés du doigt par la presse et les fans, ne désespèrent pas de trouver la bonne alchimie.

« Il faut qu’on trouve la solution pour faire de ce duo une réussite. On en a parlé avec Vince. On n’a pas le choix, car personne ne va partir », assure Rashard Lewis, auteur de sa plus mauvaise saison depuis son exercice rookie.

« On joue bien mais on ne brille pas comme on le devrait. On a plutôt l’impression d’être une équipe de bas de tableau en ce moment et il faut que ça change. Nous n’avons pas un bon rythme collectif dans le domaine offensif « , continue Lewis, auteur de 14,2 pts  de moyenne.

Depuis ses 8,8 pts de sa saison rookie, jamais l’ailier-shooteur d’Orlando n’avait été aussi peu prolifique. Une explication ?

« Les gars qui viennent du banc ont plus de tickets shoots, je ne peux rien y faire. Je prends moins de tirs qu’avant donc pour faire un bon match je dois mettre quais tous mes tirs. Mais c’est sûr que la feuille de stats parle d’elle-même« , argumente l’ancien Sonic.

Entre lui et Carter, la sauce ne prend pas, et comme Nelson est incapable de mettre de l’huile dans le moteur, y’a du changement dans l’air à Disney City.

Orlando sera-t-il tenté par Arenas ?

Carter est peut-être le meilleur scoreur de l’équipe, mais il tourne à 38% de réussite et 30% à trois points. Et Lewis ne trouve pas la mire non plus depuis son retour de blessure. La complémentarité est nulle.

Et quand on sait que le GM du Magic, Otis Smith, est un ami de Gilbert Arenas, qu’il l’a tous les jours au téléphone depuis l’affaire pour le conseiller et le soutenir, qu’il l’a drafté quand il officiait à Golden State, difficile de ne pas envisager un échange si l’agent zéro retrouve la liberté de jouer.

Crédit photo : Keith Allison