La Linsanity, c’est tout simplement l’une des plus belles histoires de la NBA. Un jeune meneur, non drafté, habitué à cirer le banc va devenir une star mondiale en quelques matches. Son nom : Jeremy Lin, meneur remplaçant des Knicks en 2012, devenu le temps de quelques semaines le héros de tout un pays, et d’un sport qui sortait d’un terrible lockout.
En fait, tout a commencé un soir de février, le 4 exactement. Les Knicks reçoivent les Nets de Deron Williams, et le problème, c’est qu’il n’y a plus un meneur valide. Mike D’Antoni débute le match avec Landry Fields et Iman Shumpert à l’arrière, mais ce n’est évidemment pas une solution… Alors il décide enfin de faire confiance à Lin, en lui offrant 33 minutes en sortie de banc. Un temps de jeu conséquent qui lui permettent de battre tous ses records personnels (25 pts, 7 pds, 5 rbds) et surtout d’arracher la victoire pour les Knicks.
« J’avais des doutes mais il a apporté les qualités dont nous avions besoin » expliquera D’Antoni, qui doit une fière chandelle à son 3ème meneur.
Le Madison Square Garden ne s’est d’ailleurs pas trompé scandant des « Jeremy, Jeremy » pendant que son nouveau chouchou faisait la misère à Jordan Farmar, puis Deron Williams.
Le plus amusant dans cette perf’, ce sont les explications du héros de la soirée.
« La veille, je devais dormir chez mon frère mais il n’y avait plus de place. Donc, je suis allé chez Landry (Fields) et j’ai dormi sur son canapé. Après un tel match, je crois que je vais demander à déménager chez lui. »
Depuis Lin est devenu multi-millionnaire, passant à Houston et désormais à Los Angeles. A priori, il n’aura pas besoin de dormir chez Kobe Bryant pour la reprise.
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