Boris Diaw : « Je me disais qu’on ne m’utilisait qu’à 50% de mon potentiel »

Après l’officialisation de sa prolongation de contrat de trois saisons à San Antonio, Boris Diaw est passé par Paris où il accordé une longue interview à nos confrères de Sport24.

Le nouveau champion NBA est d’abord revenu sur ce nouveau contrat et sa volonté de rester sous le maillot des Spurs.

« C’était mon option numéro 1. Mais je ne serais pas revenu à n’importe qu’elle condition. Je pense qu’ils avaient aussi envie de me garder mais pas à n’importe qu’elle condition non plus (rires). Il fallait trouver un terrain d’entente. Je me doutais qu’ils voudraient un contrat plutôt court du fait que certains cadres sont en fin de contrat dans un an (Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili), tandis que je cherchais plus quelque chose sur la longueur. Au final, on a trouvé un terrain d’entente et comme ce qu’ils me proposaient était plutôt intéressant, on a trouvé un juste milieu. Ça ne servait à rien d’attendre les autres équipes puisque je me sens bien à San Antonio. »

Il se sent bien dans une franchise taillée pour lui et son jeu si complet et collectif, pourtant Gregg Popovich apprend toujours à l’utiliser.

« Je ne montre pas toujours ce que je sais faire car je ne veux pas le forcer. Et on ne s’appuie donc pas toujours sur mes qualités. Il y a plein de fois où je me suis dis qu’on n’utilisait que 50% de ce que je savais faire, parce qu’on allait me faire faire telle ou telle chose dans un système de jeu donné. Après, je ne veux pas avoir l’insolence de dire que je sais tout faire sur un terrain, loin de là ! Mais il y a beaucoup de choses que je sais faire et pour lesquelles on ne m’utilise pas. C’est le cas pour les sorties d’écran par exemple. Je pose des écrans, je fais des picks, mais ce n’est jamais à moi de sortir des écrans. Et ce parce que je suis un poste 4 aujourd’hui, et que c’est plutôt réservé aux postes 2 ou 3. Sauf que j’ai justement passé une moitié de ma vie de basketteur à ces postes-là. Je ne suis ailier fort que depuis Phoenix. »

A lire : l’interview dans son intégralité