Si ses statistiques sont pour l’instant moins séduisantes que durant la saison 2007-2008, sa meilleure à ce jour aux Lakers, Jordan Farmar a pris du galon et se révèle « clutch » en back-up du vétéran et maître ès money-time, Derek Fisher. Angelino pur jus, l’ex-caïd de UCLA et seul juif de la NBA avec Omri Casspi des Kings, a répondu à nos questions dans le luxueux vestiaire du Staples Center.
Jordan, vous être beaucoup plus décisif cette saison, notamment dans le quatrième quart-temps. Comment l’expliquer ?
Quand on joue dans cette ligue, on attend d’avoir la chance de se retrouver dans cette position. Cette équipe joue avec une énergie qui aide à être serein et confiant quand on se retrouve sur le parquet dans les moments importants. Mais honnêtement, j’attends de moi de mettre les shoots qui comptent. J’ai un coach personnel avec moi, j’en fais des centaines à l’entraînement tous les jours, qu’on soit à la maison ou à l’extérieur. Parfois ça ne rentre pas car le basket est ainsi, mais je vais continuer de tenter ma chance, sans me poser trop de questions. C’est un vrai bonheur de pouvoir contribuer à la victoire de l’équipe, que ce soit avec des interceptions ou des tirs primés.
Avez-vous le sentiment que votre rôle a changé ?
Pas vaiment. J’essaye juste de continuer à gagner du temps de jeu autant que je peux et avoir des opportunités d’être productif et décisif. Il va y avoir des hauts et des bas, c’est une longue saison. Il faut rester en forme et confiant pour répondre présent le moment venu.
Ron Artest a été absent une semaine après être tombé chez lui. Il se passe toujours quelque chose avec Ron, vous le vivez comment dans le vestiaire ?
Ron est un bon gars, je n’ai que des choses positives à dire sur lui. C’est un super coéquipier, sur le parquet il joue juste. Après, ce qu’il fait en dehors du terrain, c’est son problème et pas le nôtre. Heureusement tout va bien pour lui maintenant, il a des points de sutures mais il va revenir encore plus fort j’en doute pas une seconde. Quand il est revenu à l’entraînement, on a rigolé de cet incident car on a bien vu que tout allait bien.
Quel est votre secret pour dunker avec autant d’aisance ?
J’ai toujours eu une faculté naturelle à sauter. Je suis né avec cette détente je suppose. C’est naturel chez moi, je n’y pense pas vraiment. Je vois le panier et je saute (rire).
De notre envoyé spécial à Los Angeles, Benjamin Adler