Quelle intersaison pour Dallas ?

La fin d’une saison est toujours chargée en émotion, d’autant plus lorsqu’ un vestiaire vit bien ensemble. C’était le cas cette saison à Dallas et hier, les joueurs ne cachaient pas leur tristesse de devoir se quitter. Surtout que beaucoup, au regard de leur situation contractuelle, ne sont pas certains de retrouver ce maillot. Cela concerne DeJuan Blair, Shawn Marion, Vince Carter, Devin Harris, Jae Crowder et Dirk Nowitzki, tous free agents cet été. 

Un collectif soudé jusque dans la défaite

Lors de la conférence de presse, Rick Carlisle confessait son souhait de repartir avec la même équipe.

« J’aimerais que tous ces mecs reviennent la saison prochaine mais vous savez, dans cette ligue, c’est l’argent qui fixe les règles. Je suis fier de l’attitude de mon équipe tout au long de cette année. »

Loin d’être isolé dans son enthousiasme, le coach a vu la plupart des joueurs rejoindre ses propos. Sous contrat jusqu’en 2016, la principale recrue de la saison, Monta Ellis, était ainsi particulièrement excitée à l’idée de revenir.

« On a eu une grande année. On doit juste prendre notre temps pour réfléchir à ce que nous allons faire ensuite. Je suis certain que si on reste ensemble, on pourrait faire beaucoup de bruit la saison prochaine. »

DeJuan Blair ne disait pas autre chose.

« J’espère pouvoir revenir ici et nous aurons certainement une autre occasion de réussir. »

Vince Carter et DeJuan Blair veulent prolonger

Parmi les vétérans, le désir de rempiler était aussi palpable. Avec cinq saisons sous le maillot des Mavs à son actif, Shawn Marion n’envisage pas de partir et n’avait pas la moindre intention de parler de la free-agency après le match 7. Quant à Vince Carter, son influence bénéfique dans le vestiaire a pu se ressentir tout au long de la saison et malgré les bruits de couloir le voyant revenir à Toronto, l’arrière s’est déclaré ravi de son expérience à Dallas.

« Je voulais montrer à mes coéquipiers, au club, aux fans de Dallas que j’aime ce jeu ! Je vais jouer dur et faire tout ce qu’il faut pour gagner. J’espère que mon jeu a parlé pour le reste. »

Néanmoins, avec un propriétaire comme Mark Cuban, la stabilité est souvent un voeu pieu. Si la perspective d’attirer un gros poisson cet été reste probablement utopique, des joueurs de très bons calibres comme Luol Deng, Kyle Lowry ou Greg Monroe pourraient bien poser leurs valises à Dallas. Dans cet univers impitoyable, l’affectif a souvent ses limites.