Après avoir « donné » Luol Deng aux Cavs, on prête l’intention aux Bulls d’amnistier Carlos Boozer, et de construire autour du quatuor Rose-Butler-Gibson-Noah. Avec les 17 millions économisés en cas de départ de Boozer, les dirigeants auraient largement de quoi recruter deux ou trois bon joueurs, voire une superstar de la trempe d’un Carmelo Anthony.
Une certitude, du côté de Boozer, il y a bien longtemps qu’on n’écoute plus les rumeurs…
« Je ne m’en préoccupe pas, et je me concentre sur ce qu’il y a devant moi. Toutes ces histoires, on en causera cet été » annonce-t-il dans le Chicago Tribune.
Barré depuis six matches dans le money time par Taj Gibson, meilleur défenseur et plus agressif que lui, Boozer continue de ne pas la jouer perso même s’il regarde les derniers quart-temps sur le banc.
« Je m’adapte, et je fais tout ce que je peux pour aider l’équipe avec le temps de jeu qu’on me donne. Je suis un joueur d’équipe, et je ne pense qu’à gagner. Pour l’efficacité de l’équipe, il faut faire des sacrifices, et c’est ce que je fais. »
Sa motivation est donc intacte.
« L’intensité est toujours là. La passion aussi. L’envie de me donner à fond aussi. Les chiffres peuvent varier, mais l’envie de gagner est toujours là. »