Indiana – San Antonio : le récital des Spurs

Entre des Pacers en plein doute et des Spurs en pleine bourre, le résultat n’était pas compliqué à pronostiquer. Encore fallait-il confirmer sur le terrain, et avec son incroyable niveau de jeu, San Antonio n’a laissé aucune place au hasard.

Gregg Popovich et ses hommes repartent avec le scalp des Pacers après une domination de 48 minutes, nette, précise, quasi parfaite encore une fois (103-77). Dans cette démonstration, synonyme de nouveau record de franchise avec 18 succès de rang, les deux joueurs les plus en vues ne sont autres que nos Frenchies, Tony Parker et Boris Diaw.

L’attaque des Pacers trop prévisible

Si certains avaient encore des doutes sur le récent niveau offensif des Pacers, ils ont disparu dans les premières minutes. Il n’y a plus de mouvement, plus de vitesse, tout est calculé par les Spurs qui n’ont qu’à mettre les mains pour contester les passes. Comme s’ils avaient besoin de ça, David West prend un coup à l’œil pour ensuite ne rien réussir du match (2/6 au shoot, 3 ballons perdus). Après le premier quart-temps, il y a déjà 10 points d’écart (15-25).

La démonstration est telle que le public du Bankers Life Fieldhouse commence à siffler ses joueurs. Face à un Tony Parker absolument parfait en première période, en pénétration ou à mi-distance, il n’y a pas grand chose à faire. Lance Stephenson va apporter un peu d’agressivité vers le panier, mais il est bien seul pour faire vaciller le navire Spurs.

Des réactions trop furtives

Heureusement, San Antonio a aussi quelques coups de mou malgré un banc très prolifique et un meneur efficace, qui ne rate rien. Les Pacers arrivent à réduire l’écart avec la réaction de Paul George. Mais jamais, ils n’arriveront à imprimer un rythme collectif. Certains joueurs surnagent pendant quelques minutes mais l’équipe ne se soude pas pour fournir un effort commun (59-69). Chaque run est donc vain car le collectif des Spurs trouve toujours un second souffle avec Parker (22 pts à 10/18) ou Diaw (14 pts, 4 rebonds, 4 passes).

Kahwi Leonard (discret mais énorme avec 13 points et 11 rebonds) va terminer le travail avec sa défense sur George (5/13 au shoot, 5 ballons perdus) et son activité en attaque. Les Spurs s’envolent avec 17-1 et achèvent 77-103 des Pacers qui ne ressemblent plus du tout à la machine du début de saison. Le double effet kiss-cool c’est que Miami passe désormais devant au sommet de la conférence Est. L’avantage du terrain, si précieux en playoffs et priorité absolu des joueurs, s’éloigne…

Spurs vs. Pacers by NBA Officiel