Viré en raison du départ catastrophique des Nets (0-16 sous sa coupe, et 17 défaites d’affilée, record NBA égalé), Lawrence Frank a reçu le soutien de ses pairs et plus particulièrement de Mike D’Antoni, et de Stan Van Gundy.
Alors que les rumeurs évoquent l’arrivée de Del Harris (est-ce vraiment l’homme de la situation ?), et que Pat Ewing s’est porté candidat au poste, les entraîneurs des Knicks et du Magic soulignent la situation complexe dans laquelle était leur collègue.
Mike D’Antoni
« Lawrence était plombé depuis le départ à cause des blessures. C’est une partie délicate de notre métier ».
Stan Van Gundy
« J’imagine que c’est la faute de Lawrence s’ils ont libéré de la masse salariale, s’ils n’ont que des jeunes et s’il y a des blessés… Peut-être qu’il les brutalisait à l’entraînement. Peut-être qu’il prenait une batte de baseball pour les frapper… Plus sérieusement, quand je regarde l’effectif qu’il avait sous la main, aucun autre coach n’aurait fait mieux que lui ».
Du côté des Nets, les joueurs ont regretté le départ de leur entraîneur, estimant qu’il était victime de la situation. On retiendra notamment les propos de Rafer Alston.
« Je reste persuadé que si c’était possible, certains dirigeants préféreraient virer des joueurs. Quand vous à 0v-16d, ce sont les joueurs qui sont en cause, mais c’est toujours le coach qui dégage en premier car c’est plus facile. Personnellement, j’estime que je suis responsable de certaines défaites, et j’espère que les mes coéquipiers pensent la même chose. Le coach ne peut pas entrer sur le terrain. Il ne peut pas se battre à notre place. Son départ doit tous nous obliger à nous remettre en question ».