Habitué à venir entraîner Nerlens Noël quelques heures avant le début des rencontres, Brett Brown avait cette fois-ci des choses à faire. Plus précisément des anciens collègues à aller saluer.
Pour son premier retour à San Antonio où il a passé 12 ans, l’ancien assistant de Gregg Popovich a été couvert d’éloges par ses anciens joueurs. Bruce Bowen en tête, dans les colonnes de Philly.com.
« Philadelphie peut s’estimer heureux d’avoir Brown comme coach. C’est le type de gars qui veut que les choses soient bien faites. Il n’arrête jamais d’apprendre, et il est toujours présent pour les joueurs. »
Des joueurs qui restent sur 25 défaites de suite, mais Brown ne veut pas faire de misérabilisme.
« Ne soyez pas désolé pour moi ou désolé pour Philadelphie. On joue dur tous les soirs, on ne veut pas de la pitié des autres. »
Le coach des Sixers va même demander à Tony Parker, qui ne jouait pas, de tout donner. Malgré l’énorme écart de niveau entre les deux équipes.
« Jouez dur, donnez-nous le meilleur de vous. C’est la seule façon pour mes joueurs d’apprendre. »
Une victoire tranquille 113-91 mais dans le respect. Logique pour Gregg Popovich, qui faisait face à un ami.
« C’est l’un des mes meilleurs amis, je le respecte, il est très talentueux. Il est dur, a un sens de la compétition très élevé. Il est toujours créatif, mais dans le même temps, il veut être régulier, dans les victoires et les défaites. Il est loyal, et c’est gagnant dans la vie. »
Comment Pop juge-t-il les temps difficiles qu’il traverse ?
« Je me sens mal pour lui, mais pas désolé. Si je l’étais, il serait énervé. Il vit un rêve, il fait ce qu’il aime, et c’est un chanceux. Il n’y a pas de pitié à avoir. Il n’en a pas pour lui-même. Il va de l’avant et va bosser avec ses joueurs jusqu’à la mort. Et les aimer aussi. »