Ellis au pays des merveilles

Drafté par Golden State en 40e position de la draft 2005, Monta Ellis a passé plus de six ans sous la tunique des Warriors avant d’être transféré à Milwaukee en mars 2012.

De retour ce soir à Golden State, en tant que Maverick cette fois, Monta Ellis se souvient que tout n’a pas toujours été rose pour lui sous la tunique des Warriors.

« Je garde en souvenir les superbes années que j’ai vécues à Golden State mais les mauvaises que j’ai connues m’ont mis au fond du trou à tel point que le basket n’était même plus du basket pour moi, » confie-t-il à ESPN. « C’était plus un business. Mais désormais, je suis loin de tout ça et revenir ici me procure beaucoup de joie. »

Arrivé à 20 ans, Ellis n’était pas préparé à perdre autant et il avoue qu’il s’est beaucoup renfermé à l’époque, refusant toute aide extérieure.

« Dans cette ligue, tout le monde a ses hauts et ses bas. J’étais jeune et trop têtu pour me faire aider car je me suis toujours débrouillé seul. Je n’ai jamais eu besoin de quelqu’un pour me motiver à travailler dur ou pour en arriver là où je suis. Quand je suis passé par ces périodes de stress, j’ai voulu me débrouiller seul. »

« Je ne joue pas pour l’argent mais pour l’amour du jeu »

Même s’il a connu les playoffs avec eux (en 2013), son transfert aux Bucks n’a rien arrangé. C’est pourquoi il n’a pas hésité, l’été dernier, à refuser une offre de 36 millions sur trois ans des Bucks pour rejoindre les Mavs qui, eux, ne lui proposaient « que » 25 millions sur la même période.

« Ce n’était pas une question d’argent. Le truc avec moi, c’est que même si je n’étais pas payé pour jouer au basket, je continuerais quand même à jouer. Je ne le fais pas pour l’argent, je le fais pour l’amour du jeu et de la victoire. Le bilan des Bucks prouve que j’ai bien fait de laisser cet argent sur la table et de venir ici, dans une franchise qui gagne et où je suis heureux. »

D’ailleurs, il avoue même qu’il ne s’était plus senti aussi heureux depuis très, très longtemps.

« La dernière fois que je me suis senti comme ça, c’était en 2007, quand nous avons fait les playoffs. »

A l’époque, Monta Ellis participait aux premiers playoffs de sa carrière avec Golden State. Huitième de leur conférence, les Warriors avaient réalisé l’un des plus beaux « upset » de l’histoire en faisant tomber (4-2) le leader de la ligue.

Un leader qui sortait d’une saison à 67 victoires et qui n’était autre que… les Dallas Mavericks