On parle beaucoup, à juste titre, de Tom Thibodeau, Joakim Noah, DJ Augustin ou Taj Gibson pour justifier le superbe début d’année des Bulls, mais il serait bon aussi de féliciter le sous-estimé Mike Dunleavy.
Arrivé de Milwaukee cet été, l’ancien Dukie (comme Luol Deng et Carlos Boozer) a conquis tout le monde par son efficacité (11 pts, 4 rbds et 2 pds/m) et sa personnalité. A l’instar d’un Kevin Garnett, le fils de l’ancien coach des Lakers et des Clippers est un joueur qu’on déteste affronter, mais qu’on adore avoir à ses côtés.
« Je ne l’aimais pas parce qu’il était aux Pacers » se souvient Taj Gibson dans le Chicago Tribune. « Ensuite, il est allé aux Bucks. Face à lui, chaque match devenait une rivalité et on se fritait beaucoup »
Mais ils sont désormais coéquipiers, et Gibson ne le regrette pas.
« Il sait tout faire, et il aime prendre les shoots importants. Il fait aussi de grosses fautes, et j’aime ça chez lui. Il n’a peur de rien, et j’adore jouer avec lui. »
« On cherche Joakim Noah pour lui permettre de créer un maximum »
Défendre sur des pivots ne l’effraie pas d’ailleurs. Même à 33 ans, et après 11 saisons chez les pros, Dunleavy étonne par son endurance et sa capacité de résistance.
« Je suis plutôt en bon état, et je pense m’adapter à n’importe quel système » explique Dunleavy. « Je pense que personne n’attendait ça de moi, mais les choses évoluent, et il faut s’adapter. Je prends soin de moi physiquement, et jouer beaucoup ne me dérange pas. Je jouerai autant que les coaches le souhaitent, et je me reposerai cet été. »
Comme ses coéquipiers, Dunleavy s’éclate dans le système Thibodeau, et il explique que tout est centré désormais autour de Joakim Noah.
« Je suis très à l’aise ici, et il faut toujours apprendre et découvrir de nouvelles choses. Je comprends ce qu’il faut faire en défense, et en attaque, nous avons changé. On écarte le jeu, et on cherche Joakim Noah pour lui permettre de créer un maximum. Ce fut une ajustement pour tout le monde, mais c’est bien. »