Les Pacers n’ont pas eu à forcer leur talent pour venir à bout du Magic (98-79). Les Floridiens ont cru tenir la corde en début de 3e quart en revenant à 2 petits points, mais ont terminé la partie en chute libre. Aux côtés du virevoltant Stephenson (15 pts, 12 rbds, 5 pds), le trio Watson-Granger-Scola (38 pts a parfaitement alimenté le scoring en sortie de banc). Et en attendant Andrew Bynum, Ian Mahinmi a aussi fait le boulot, avec 7 points, 5 rebonds et 2 contres en 18 minutes.
La version bis d’Indiana montre la voie.
On ne va pas se mentir, on voyait mal comment la pire équipe de la NBA »on the road » allait trouver le moyen de mettre à mal le collectif d’Indiana, meilleur bilan de la ligue et intraitable à domicile. A la maison, les Pacers ne se sont inclinés que deux fois pour l’instant. Personne n’a fait mieux. Et même si Andrew Bynum n’était pas encore de la partie, même l’équipe B d’Indiana aurait sans doute battu ce Magic sur le papier. C’est d’ailleurs la second-unit qui a fait basculé la rencontre. Avec Stephenson pour les guider, le quatuor Watson-Granger-Scola-Mahinmi s’en est donné à coeur-joie pour plomber Orlando..
Le Magic en surrégime
Orlando a pourtant soutenu la comparaison en premier quart, en s’appuyant notamment sur l’adresse à 3pts, d’Afflalo (3/3, 11 pts en 8 minutes) et la qualité de son pivot Vucevic. Même si Harkless a quelque peu gâché le boulot à la dernière seconde en commettant la faute sur le coude de Paul George à 3pts pour donner 7 longueurs d’avance aux Pacers (29-22). Malgré un bon passage de Luis Scola au cours du 2e acte (8pts), dans le sillage d’une second-unit menée de main de maître par Stephenson (4 passes en 2e quart), les Pacers retombaient dans leurs travers en laissant filer trop de possessions dues aux nombreuses pertes de balle. Et après le 2e panier de Ian Mahinmi qui faisait passer la marque à 57-41, Orlando entamait son retour, en profitant d’interceptions à répétitions pour s’offrir du jeu rapide dont profitaient Oladipo, Harris ou Aflalo. Ce dernier rendait la pareille à Paul George et ses 3 lancers en fin de 1er quart, en claquant un 3 points à la dernière seconde, histoire de relancer un peu le suspense à la pause (59-50).
« Born ready » toujours prêt
En plus d’accumuler les pertes de balle, ce qui avait déjà failli leur coûter cher face aux Nets, les Pacers ne trouvaient plus le chemin du panier et voyaient le Magic revenir à 60-58. Avec un 0/9 au tir pour débuter le 3e quart, Indiana n’avançait plus. Vucevic prenait le rebond offensif puis marquait avec la faute, avant de rater le lancer qui aurait ramené Orlando à -1. Derrière, c’est le créateur-éléctron libre Stephenson, encore lui, qui débloquait la situation d’un drive conclu avec la faute. Le panier de « Born Ready » sonnait la fin des espoirs floridiens, car les Pacers retrouvaient ensuite leurs couleurs, pour finir la partie en boulet de canon. Et George et Granger se chargeaient de refaire gonfler l’écart avant le dernier acte avec deux 3 points qui alimentaient le 15-3 asséné par Indiana (75-63).
22, v’la Ian Mahinmi
Plus serein, Indiana déroulait dans le 4e quart, grâce à sa fluidité offensive retrouvée. Un souci de l’extra-pass dont profitait Watson à plusieurs reprises sur trois services de Scola. Dans la nasse, Orlando passait plus de dix minutes sans marquer un panier, et forcément, cela s’en ressentait au tableau d’affichage. A +22 sur un dernier lay-up de Mahinmi, également récompensé pour sa bonne défense et ses 2 blocks, les Pacers s’imposaient sans trembler (98-79) et pouvaient s’économiser en vue du prochain match, dès ce soir à Atlanta. Le Magic recevra Detroit demain, une semaine après avoir implosé à Motor City.
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