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Pourquoi n’y-a-t-il toujours pas de coach viré ?

Jason Kidd58. C’est depuis la saison 2000/01, le nombre d’entraîneurs qui ont perdu leur poste en cours de saison. Ce qui nous donne une moyenne d’un peu plus de quatre entraîneurs virés par saison, et c’était d’ailleurs le bilan de la saison passée avec Mike Brown (Lakers), Avery Johnson (Nets), Scott Skiles (Bucks) et Alvin Gentry (Suns) qui avaient été remerciés entre novembre et janvier.

Mais cette année, et alors qu’on arrive à mi-saison, pas le moindre coach viré ! Pourtant, il y a eu des débuts de saison manqués, et des bilans qui restent peu fameux, mais cette saison, les dirigeants ont décidé de maintenir leur confiance dans les coaches en place.

On y voit là cinq explications.

Une intersaison déjà très mouvementée

L’été 2013 fut tout simplement le plus agité de l’histoire de la NBA avec 13 changements d’entraîneurs ! Presqu’une franchise sur deux a changé d’entraîneur, et qui dit nouvel entraîneur, dit nouveau contrat. Parfois sur plusieurs saisons, et c’est sans doute un frein au changement si ce contrat est garanti. On pense notamment à Jason Kidd dont le contrat de 10.5 millions sur trois saisons a sans doute pesé dans le fait que ses dirigeants aient décidé de le conserver, même lorsque les Nets semblaient s’enfoncer dans une voie sans issue. Les résultats récents leur donnent raison.

L’impact des blessures

Il est sans doute injuste de se séparer d’un coach qui ne peut pas travailler avec son effectif au complet. C’est aussi pour ça que les dirigeants ont été patients avec des entraîneurs comme Tyrone Corbin, Larry Drew, Mike Woodson, Monty Williams et bien sûr Jason Kidd. Voilà quatre entraîneurs qui n’ont quasiment jamais pu compter sur leur effectif au complet. A Utah, par exemple, l’équipe avait très mal commencé la saison mais le retour de blessure de Trey Burke prouve que ce n’était donc pas la faute du coach. Même situation à Memphis où l’absence de Marc Gasol pèse sur le travail du coach rookie Dave Joerger.

Laisser le temps au temps…

Hormis Gregg Popovich, en place depuis 1996, seuls trois coaches sont en poste depuis cinq ans. Il s’agit d’Erik Spoelstra (Miami), de Rick Carlisle (Dallas) et Scott Brooks (OKC). Ces trois coaches, ainsi que Gregg Popovich, ont tous atteint la finale NBA depuis leur prise de fonctions. Au-delà de la présence de superstars, c’est la preuve que le travail sur le long terme paie. Un coach comme Spoelstra, qui avait survécu aux débuts moyens des « Three Amigos » et à une finale perdue, peut aujourd’hui travailler plus sereinement et les résultats s’en ressentent. Même constat pour Brooks en place depuis 2008 et qui a pu construire un effectif et travailler sur le long terme. Des franchises comme Toronto, Orlando ou encore Portland et Atlanta nous semblent avoir des projets à moyen terme avec l’envie de créer un collectif autour d’un même groupe.

Des coaches prestigieux sur le carreau

George Karl, Byron Scott, Lionel Hollins, Vinny Del Negro, les frères Van Gundy… Voilà six entraîneurs renommés, pour certains finalistes NBA, actuellement sans boulot. On imagine que certaines franchises, comme New York ou Brooklyn, ont été tentés de leur passer un coup de fil lorsque tout allait mal. Sauf que la plupart de ces entraîneurs sont chers, et même très chers… Là encore, c’est sans doute un frein au licenciement d’un entraîneur puisque outre des indemnités à verser au technicien viré, il faudra ensuite sortir un gros chèque pour se payer un Karl ou un Hollins.

Des changements d’entraîneur rarement productifs

Sur les cinq dernières saisons, deux entraîneurs sont parvenus à redresser le bilan d’une franchise après un changement de coach en cours de saison. Il s’agit de Frank Vogel, l’actuel coach des Pacers, et c’était en 2011. Il avait remplacé Jim O’Brien qui affichait un bilan de 17v-27, et il avait fait mieux avec 20 victoires pour 18 défaites. Mieux, Tony Di Leo en 2009 avait réussi à accrocher les playoffs avec des Sixers qui avaient débuté la saison par 9 victoires en 23 matches. Mais personne n’égalera un certain Pat Riley qui, en 2006, avait remplacé Stan Van Gundy en cours de saison. Son bilan derrière ? Le titre de champion NBA !

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