Toronto – Brooklyn : fin de série pour les Nets

La belle série de 6 victoires de Brooklyn s’est arrêtée à l’Air Canada Centre. Face à des Raptors déterminés à garder l’avantage à la tête de l’Atlantic division, les Nets ont cru être en mesure de l’emporter sans Kevin Garnett, Deron Williams ni Brook Lopez, avant de subir la loi d’une équipe de Toronto resplendissante (96-80), emmenée par un DeMar DeRozan déterminé (26 pts, 7 rbds, 5 pds).

DeRozan et Teletovic se rendent coup pour coup

Le résumé de ce 2e acte entre Nets et Raptors se résume finalement à une histoire de série. Face à des New-yorkais qui restaient sur un match éreintant la veille face au Heat, les hommes de Dwane Casey s’appuient d’abord sur un back-court très agressif. Lowry et DeRozan mettent alors le feu aux poudres avec un 13-4 qui concluait le premier quart (24-18). Même malmenés, les Nets trouvent le moyen de rester au contact. En resserrant leur défense et en sortant la boîte à gifles, mais aussi en provoquant des fautes, de Ross, Lowry ou DeRozan. Ce dernier, logiquement sanctionné en défense, récoltait une technique pour réaction excessive et remettait complètement Brooklyn dans le match. Car derrière, Mirza Teletovic envoyait deux missiles à 3 points qui permettaient aux New-Yorkais de revenir à -4 à une minute de la pause, un moment toujours important à négocier (40-44).

L’oeil du tigre de DeRozan réveille les Raptors

Les Nets croyaient d’ailleurs avoir mis les Raptors hors d’état de nuire au retour des vestiaires en collant un monumental 18-3 dans les dents de Drake et ses sbires. Dans le sillage de l’artilleur Teletovic, Pierce et l’ancien de la maison Alan Anderson croyaient certainement avoir fait une grosse partie du boulot (50-60). Mais la dernière série était la bonne, et celle-ci était à mettre au crédit de Toronto, et de DeMar DeRozan. Avec «l’oeil du tigre », l’arrière bondissant « new generation » des Raptors mettait un point d’honneur à faire gonfler la série en cours qui se terminait finalement par un 16-2. Grâce à un panier à 3pts à une seconde du buzzer du 3e quart-temps (68-64), le n°10 de la franchise canadienne venait d’enchaîner 3 paniers et 7 points en 1’15. Vous avez dit bouillant ?

La SacTown connection sur tous les fronts

Cette fois, c’était la bonne. Fatigués après tant d’émotions et un match de 58 minutes la veille, les Nets lâchaient prise. Pire, ils n’arrivaient même plus à score pendant près de 6 minutes, laissant le soin à DeRozan, Hayes ou Patterson d’alimenter la marque de l’autre côté du parquet (78-65). Secoués sur leur parquet, les Raptors ont réagi, et de quelle manière. Aux côtés de DeRozan, mention spéciale aux transfuges de Sacramento, qui, chacun dans leur rôle, ont aidé à faire basculer la rencontre. Patterson, d’abord en mode Reggie Evans avec ses 12 rebonds au compteur, avant de retrouver son jeu et un peu de scoring dans le dernier quart. Vasquez, qui a énormément apporté en seulement 12 minutes pour maintenir la pression en sortie de banc et apporter sa vision du jeu. Et enfin Salmons, un vétéran à « la force tranquille », auteur d’un impeccable 5/5 au tir.

Les Raptors enchaînent à leur tour un back-to-back, mais ont une belle occasion de capitaliser sur beau succès, ce soir à la maison face à Milwaukee. Invaincus en 2014 après avoir vaincu OKC, Golden State, ou même Miami, les Nets vont quant à eux avoir 4 jours pour se remettre en jambes, et préparer leur prochain match face aux Hawks. Ce sera à Londres !

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