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Richard Jefferson, la résurrection

Richard JeffersonTrey Burke et Marvin Williams ne sont pas les seuls moteurs des progrès du Jazz. Si le cancre du début de saison surprend et séduit depuis deux semaines, Richard Jefferson est également à mettre en avant. Vainqueur de trois de ses quatre derniers matches, Utah capitalise sur la joie de jouer retrouvée de son ailier vétéran. Basket USA est allé à sa rencontre.

« A Golden State, je n’ai pas justifié la confiance du coach »

Déjà convaincant mais maladroit en novembre (10,4 pts à 40% et 34% à trois points), le 13e choix de la draft 2001 a sorti sept rencontres en double-figure en décembre, pour une moyenne de 9,6 pts et 55,8% derrière l’arc. Il affiche même 12,4 pts sur les cinq dernières joutes. Ces stats et cet impact sur le parquet, Jefferson ne les a plus connus depuis son départ de San Antonio. La dernière campagne avec les Warriors a carrément tourné à la galère, le médaillé de bronze aux JO de 2004 traînant son fantôme sur les parquets.

« Je n’ai jamais perdu l’amour du jeu, pas après 13 ans que je suis dans cette ligue. L’an dernier, coach Jackson m’a donné des opportunités mais je n’ai pas pu justifier sa confiance car mon corps ne suivait pas. J’ai eu des problèmes de dos, je n’étais plus capable d’être compétitif. Après le trade, je n’avais qu’une priorité: me refaire une santé. Je peux maintenant maximiser les opportunités que m’offre coach Corbin », nous expliquait l’intéressé après la défaite face aux Clippers samedi dernier.

Il venait alors de scorer 15 pts dont un 3+1 dans le corner digne de ses plus belles années aux Nets.

« Je n’avais jamais eu de DNP avant la saison passée donc évidemment que j’avais perdu du plaisir. Quand ton corps ne te permet pas de joueur au niveau qui a toujours été le tien, c’est très frustrant. C’était un challenge mental pour moi de ne pas perdre dans l’aigreur et de rester positif. La seule réponse, c’était le travail », poursuit l’ancien sixième homme des Spurs.

 

« A Utah, je peux prouver que j’ai encore ma place en NBA »

Le front-office de Golden State lui a permis de prendre un nouveau départ en l’envoyant à Salt Lake City, dans une équipe jeune en quête d’expérience. Pouvait-il mieux tomber après deux saisons compliquées dans la Baie d’Oakland ?

« Non ! » rétorque-t-il sans hésiter une seule seconde. « Je n’aurais pas pu avoir avoir mieux, c’est l’équipe et la situation qu’il me fallait. Je suis convaincu à 100% d’être aujourd’hui dans la franchise et l’environnement qui me conviennent le mieux », précise l’ailier de 33 ans. « Je ne pouvais pas deviner que ça allait être le cas mais je savais que je serais dans de meilleures conditions qu’à Golden State. »

Tout simplement parce qu’aux Warriors, il y avait embouteillage à son poste, et qu’avec son salaire et son âge élevés, il n’entrait pas dans les plans des dirigeants.

« Les Warriors sont une équipe de playoffs qui possèdent déjà trois très bons jeunes à mon poste avec Harrison Barnes, Klay Thompson et Draymond Green. Même si j’avais mieux jouer, il aurait été très difficile pour moi de jouer plus. C’était difficilement envisageable. Ici je peux jouer et prouver que je mérite encore ma place en NBA. Je compte bien jouer encore quelques années et je dois montrer que j’en suis capable », nous assure Richard Jefferson.

Les dirigeants du Jazz ont reçu le message !

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