Vêtus de leur maillot « militaire » pour rendre hommage aux dizaines de milliers de militaires qui résident à San Antonio, les Spurs ont sorti leur meilleur arme pour dominer les Wizards : le collectif.
Vainqueurs 92-79 avec 16 pts pour Tony Parker et 15 pts de Boris Diaw, les troupes du colonel Popovich ont aussi pu compter sur leurs officiers de réserve pour gagner cette bataille.
« C’est très difficile de tenir tête à une équipe où le deuxième groupe, mais aussi le troisième groupe, jouent exactement comme les titulaires » admire Brad Beal. « C’est une très grande équipe par sa circulation de balle et son jeu de passes, avec des joueurs qui bougent tout le temps sans jamais être fatigués. »
Même si les Spurs n’étaient pas dans un grand soir, ils ont pu s’appuyer sur l’énergie apporté par les remplaçants avec donc Boris Diaw toujours aussi fringant, mais aussi Marco Belinelli qui se révèle comme passeur, tout en apportant 10 points.
Résultat, alors que les Wizards pensaient enfin passer devant (60-57), Manu Ginobili et le banc leur colle un 8-0 fatal pour finir le troisième quart-temps.
« Cette fin de quart-temps m’a beaucoup plu » commentera Ginobili. « Au début du troisième quart-temps, les gars avaient moins d’énergie. On en a parlé avec Coach Pop’, et il a demandé aux remplaçants d’apporter du jus, de jouer avec davantage de passion, et d’accélérer le jeu. Ça a vraiment bien marché. »
C’est avec Nando de Colo à la baguette que les Spurs finiront le boulot face à des Wizards qui ont pu constater que les Spurs 2013/14 étaient du même niveau que ceux qui ont atteint les Finals. Pour preuve, cette stat incroyable : sur les quatre derniers matches, San Antonio n’a été mené que… 11 secondes. Une vraie machine de guerre !
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