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Interview Patrick Beverley : « Jouer en Europe fut la meilleure décision de ma vie »

Patrick BeverleyRévélation des playoffs au printemps 2013, Patrick Beverley continue de surprendre depuis les premiers entraînements des Rockets, début octobre. Préféré à Jeremy Lin en présaison et même titulaire pour le premier match, l’ancien Razorback devra néanmoins attendre son retour de blessure pour confirmer sa montée en grade.

« Cela devra être pour la semaine prochaine, j’espère » nous informe-t-il à propos de l’état de ses côtes touchées face aux Bobcats.

Les traits tirés par l’effort, les mains moites et le tee-shirt trempé de sueur, le meneur chicagoan sort d’une grosse séance individuelle quand nous allons à sa rencontre, deux heures avant le coup d’envoi du match face aux Clippers. Alors Patrick, toi qui as commencé ta carrière professionnelle en D2 ukrainienne, c’était comment l’Europe, sérieusement ?

« Partir là-bas au lieu d’aller en NBDL a été la meilleure décision de ma vie », nous rétorque l’ancien meneur de l’Olympiakos.

Drafté par les Lakers en 42e position en juin 2009, deux ans après sa médaille d’argent aux Championnats du monde U19, Beverley vient alors de découvrir le monde professionnel au BC Dnipro Dnipropetrovsk. La suite ? Un passage en Grèce chez l’un des cadors du Vieux Continent, une demi-saison à St-Petersbourg, pour finalement attendre janvier 2013 pour signer son premier contrat NBA. Avec dix mois de recul, le Rocket se confie.

« L’Europe m’a aidé, ça m’a forcé à mûrir vite, sur et en dehors du parquet. J’étais très jeune et j’ai dû jouer contre des gars bien plus vieux, avec de l’expérience et qui connaissaient ce basket que moi, je découvrais. C’était la meilleure école pour moi avant la NBA. J’étais heureux de jouer et d’être professionnel, je ne pensais pas trop à la langue, au choc culturel ou à l’absence de ma famille. Je voulais profiter de chaque jour pour progresser et apprendre. De chaque adversaire, de chaque club, de chaque championnat j’ai voulu apprendre et tirer profit de la situation pour progresser. »

« En Europe, le ballon circule tout le temps »

Sur les dichotomies de style et de philosophie entre les deux continents, le bourreau de Russell Westbrook reste éloquent :

« Ici les joueurs sont plus costauds, plus athlétiques, plus rapides. En Europe, il s’agit davantage de lire le jeu, d’être dynamique et vif. Il n’y pas d’ailiers qui reste statique car il est la deuxième ou la troisième option, le ballon circule tout le temps

Attends Patrick, tu es en train d’avouer qu’il faut un QI basket plus élevé pour réussir en Europe ?

« Oui », répond-t-il, sans tabou. « Il faut être plus intelligent car il y a tellement moins de possessions sur le total d’un match. Là-bas, chaque possession est cruciale, c’est rare de voir une équipe passer les 100 points. Les matches sont plus serrés et avec moins de points. Forcément ça aide à augmenter son QI. Moi j’ai appris à mieux lire la défense, à voir d’où viennent les aides. »

Voilà qui pourrait relancer un débat sans fin !

Propos recueillis à Los Angeles

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