Si Eric Bledsoe continue sa saison sur le rythme de son premier match (22 pts, 7 rebonds, 6 passes), les Suns pourraient regretter de ne pas avoir réussi à lui faire signer une prolongation de contrat avant la date limite, jeudi soir.
En tout cas, le joueur va avoir l’occasion de faire monter les enchères avec une grosse saison. La date limite est passée et Bledsoe n’a rien signé, ce qui signifie qu’il sera free agent protégé en juillet prochain. La bonne nouvelle pour les Suns, c’est qu’ils pourront s’aligner sur toutes les offres. La mauvaise, c’est que cela pourrait leur coûter cher si l’ancien Clipper explose.
Mais comme Phoenix a de la place dans le salary cap, ça n’inquiète quand même pas trop Lon Babby, le président des opérations basket.
« Il n’y a pas de prolongation pour Eric mais ça ne veut pas dire que nous ne sommes pas heureux qu’Eric soit un Sun. Nous voulons qu’il le reste longtemps », assure-t-il au Arizona Republic.
Comme pour Gordon Hayward, les deux camps ont buté sur des exigences un peu différentes.
« Les deux camps essayent de prévoir ce que vont être les performances et le rôle d’Eric. Ces prévisions ne sont pas forcément précises et, du point de vue des Suns, on doit considérer qu’on aura le droit de s’aligner sur toutes les offres. Au final, cela semblait plus prudent d’attendre jusqu’à juillet. Dans le même temps, on espère qu’Eric va faire une grande saison. »
Lon Babby assure que les discussions ont été très professionnelles et qu’il n’y a absolument pas de tensions entre le joueur et les Suns. Il n’y a pas de raison. Bledsoe a son destin entre les mains et son équipe aura l’avantage de pouvoir utiliser son salary cap avant de s’aligner sur une éventuelle offre. Tout le monde pourrait donc y trouver son compte.