[Preview 2013/14] Numéro 1 – Miami Heat • Basket USA

Dwyane Wade Depuis le 23 septembre, Basket USA vous propose ses previews pour la saison régulière. Comme l’an passé, nous avons décidé d’effectuer un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place.

Comment ne pas placer Miami au top ? Le Heat est double champion NBA, triple finaliste, n’a pas perdu une série de playoffs à l’Est en 3 ans et sort d’un exercice à 66 victoires, dont 27 de suite !

Avec le meilleur joueur du monde, LeBron James, un Dwyane Wade qui semble être au même niveau physique qu’en 2010 et un Chris Bosh toujours aussi précieux, le Big Three pourrait bien se lancer dans une dernière danse avec le mercato 2014. Mais attention : le monstre à trois têtes n’est plus seul. Les remplaçants, si précieux en playoffs, sont encore là (sauf Mike Miller) et ils ont vu les renforts de deux gros talents avec Greg Oden et Michael Beasley.

Si la greffe prend, le Heat aura trouvé un back-up de qualité à James et un pivot défensif pour protéger son panier. Dès lors, comment arrêter une telle machine qui vise le triplé ?

ÉTAT DES LIEUX

Ses adversaires se sont renforcés pour le détrôner. Le Heat, lui, n’a presque pas changé. Seul le départ de Mike Miller est à déplorer, tant le nouveau Grizzly était important en playoffs avec ses shoots à 3-pts. Mais pour le reste, tout va bien : Chris Andersen a prolongé, et le Heat a peut-être réussi la bonne pioche de la saison en signant Greg Oden, puis Michael Beasley qui saura bientôt si son contrat est garanti pour la saison. Deux joueurs revanchards, et qui vont évoluer dans l’ombre du trio star.

L’effectif est toujours aussi complet, les ambitions sont énormes, les recrues ont tout à prouver. Avec en plus, un James au sommet de son art, Miami est le grand favori pour sa propre succession. Et les petits renforts seront essentiels car derrière ça pousse fort avec Indiana, Chicago, New York ou Brooklyn à l’Est. Mais le Heat a encore une longueur d’avance.

ARRIVÉES

Greg Oden, Michael Beasley.

DÉPARTS

Mike Miller (Grizzlies).

LE JOUEUR A SUIVRE

Greg Oden. Il est venu à Miami pour s’éviter une trop grosse pression, mais il ne peut pas se cacher. Oden est très attendu. Pour lui d’abord, car après quatre ans sans jouer, il veut se relancer pour enfin lancer sa carrière, à 25 ans seulement. Pour Miami ensuite, car la seule lacune de Miami depuis la formation du Big Three était l’absence d’un pivot de qualité. Joël Anthony a certes des qualités défensives, mais offensivement et techniquement, il est trop limité. À son sommet, en 2009-2010, Oden était capable de compiler 11 points, 8.5 rebonds et 2.3 contres en seulement 24 minutes. S’il parvient à reproduire ce genre de performances avec Miami, le Heat va devenir injouable, tout simplement.

LE CINQ PROBABLE

Mario Chalmers – Dwyane Wade – LeBron James – Udonis Haslem – Chris Bosh

LE BANC

Ray Allen, Shane Battier, Greg Oden, Norris Cole, Rashard Lewis, James Jones, Chris Andersen, Michael Beasley (s’il est conservé).

LE STAFF

Head Coach : Erik Spoelstra
Assistants : Bob McAdoo, Ron Rothstein, David Fizdale.

MASSE SALARIALE

81.7 millions (2e sur 30)

OBJECTIF

Marquer l’histoire en devenant la première équipe depuis les années à 80 à faire quatre finales NBA de suite, puis rejoindre les Lakers, les Bulls et les Celtics dans la légende des Three-Peat. Avec l’été 2014 qui arrive et les possibles départs de James et/ou Bosh, le Heat veut terminer son histoire le plus fort possible avec un troisième titre.

Le Heat possède beaucoup de certitudes et de confiance. Oden et peut être Beasley pourraient en apporter encore plus. Si les deux font un flop, alors le Heat sera un poil moins fort que l’an passé, départ de Miller oblige (sauf si James est encore plus monstrueux), mais si les deux sont au niveau espéré par Pat Riley, alors le Heat va marcher sur ces adversaires, et il faudra être sacrement énorme pour dominer cette équipe en playoffs.

Seule inconnue : l’usure mentale. Après trois finales de suite, deux titres, des saisons à plus de 50 victoires et des adversaires qui ont chaque saison plus envie de les battre, comment le Heat va trouver les ressources pour faire une quatrième finale de suite, ce que les Lakers, en 2003 et 2011, ou les Pistons en 1991 n’ont pas réussi à faire.