Un homme Pressey aux Celtics

Pour Phil Pressey, la fenêtre de tir n’est pas grande. Quelques semaines. La fin de la convalescence de Rajon Rondo. Mais le rookie des Celtics, non drafté, est bien décidé à saisir le plus vite possible sa chance, et c’est ce qu’il a fait cette nuit face aux Knicks.

Avec 13 pts et 7 pds, mais aussi 3 rbds et 2 ints, le fils de Paul (ancien dunkeur des Bucks et des Spurs) a parfaitement rempli son rôle de meneur de remplaçant, et il a gagné des points dans l’optique d’être le 3e meneur de l’équipe.

« Je pense que Phil aura du temps de jeu s’il continue à jouer comme ça » prévient Brad Stevens sur ESPN. » Maintenant, le défi est de parvenir à conserver une certaine régularité dans les prestations entre les soirs où tout va bien, et ceux où on est moins bien. (…) C’est quelqu’un qui fait jouer les autres, et ce soir, il nous a rendus meilleurs ».

En attendant le retour de Rondo, Pressey évolue en back-up d’Avery Bradley, et il n’a dû son temps de jeu qu’au forfait de Jordan Crawford, utilisé parfois aussi comme meneur par Stevens.

« J’essaie juste d’apporter ce que je montre à l’entraînement » affirme le rookie. « Je suis en compétition au quotidien. Je ressens vraiment que la concurrence avec Avery et Jordan me permet d’être prêt pour les matches. »

Grâce à lui, face aux Knicks, Boston a remonté un déficit de 23 points en 8 minutes, au point même de passer devant. C’est le type de meneur, très vif, qui peut déstabiliser une défense.

« Sa vitesse est vraiment bonne » conclut Stevens. « C’est quelqu’un difficile à défendre. Au moment où vous pensez l’avoir arrêté, il arrive à se faufiler. Tout n’était pas parfait pour nous, mais lui a fait de bonnes choses. »