On suivait de près les débuts d’Andrea Bargnani et Metta World Peace sous les couleurs des Knicks face à Boston, et c’est finalement Tim Hardaway Jr. qui leur vole la vedette.
Le fils de l’ancien meneur des Warriors et du Heat débute sa carrière par un « game winner » que n’aurait pas renié son père. La conclusion d’un formidable dernier quart-temps pour lui puisqu’il y inscrit 10 de ses 16 points, dont ce shoot difficile planté à 8 secondes de la sirène.
« C’était génial, et on ne peut rêver mieux. C’est comme dans un rêve, mais en vrai » racontera-t-il après le match.
A ses côtés, Iman Shumpert plante 18 pts, tandis que les « petits nouveaux », World Peace et Bargnani, ajoutent 13 et 12 pts chacun.
New York gâche une avance de 23 points…
Malgré cette issue heureuse, les Knicks ont tout de même raté leur dernier quart-temps puisqu’ils menaient de 23 points à 9 minutes de la fin. Mais voilà, il y a eu du relâchement, et dans le même temps, le dénommé Chris Babb prenait feu côté Boston, plantant 12 points (4 tirs à 3-points) dans le money time. Pire, les Celtics passeront même devant grâce à Vitor Faverani et Paul Pressey.
Mais ce shoot dans le corner de Hardaway Jr permettra aux Knicks de corriger le tir et de reprendre l’avantage sur le fil, avant que ce fameux Babb ne se fasse contrer par CJ Leslie sur son dernier shoot.
« Parfois, une stat ne montre pas ce qu’un joueur a en lui. Pour Tim, aucune stat ne peut montrer ce qu’il a dans le coeur » s’enflammera World Peace après le match. « C’était son premier match, et il voulait la victoire plus que tout. Je suis quasi sûr qu’on le reverra réussir des tirs comme ceux ci. »
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