Tony Parker : « J’espère que l’IRM ne sera pas trop grave demain »

De nouveau touché au genou lors du match contre l’Espagne, Tony Parker va remonter sur Paris demander pour passer une IRM et déterminer la gravité de sa blessure. Une mauvaise nouvelle qui accompagne une défaite supplémentaire contre l’Espagne.

Compliqué de sortir du positif de cette nouvelle défaite contre l’Espagne, mais tout de même une satisfaction par rapport au travail qui a été fait ?

C’est vrai que ce n’est pas marrant de perdre, mais l’Espagne est une grosse équipe, on le voit encore alors qu’on est à +7 sur la fin de match. Mais bon, c’est la préparation, il faut qu’on continue à progresser. C’est vrai qu’on a loupé une belle opportunité de pouvoir gagner.

Tu peux nous raconter le dernier tir ?

Vincent a annoncé un système main à main et j’ai eu un bon tir. Il était là, c’est juste qu’il n’est pas rentré. C’est comme ça, c’est le basket. J’aurais eu un autre visage si ça s’était passé au championnat d’Europe, c’est sûr. Mais là, ça reste de la préparation. Il fallait que je me remette en forme. J’étais un peu fatigué aussi, sur la fin. J’avais des crampes, et j’ai reçu encore un coup sur le genou droit. Je vais passer une IRM demain.

C’était important que tu prennes tes responsabilités ?

J’ai juste essayé de rester agressif. On est à une semaine du championnat d’Europe. En deuxième mi-temps j’ai essayé de continuer à les agresser, quand ils étaient à 4 fautes, pour essayer d’aller sur la ligne.

Fatigué tout de même sur la fin ?

Oui, ça faisait longtemps que je n’avais pas joué 30 minutes. Comme Vincent (Collet), je suis un compétiteur, et à la fin, je voulais gagner le match. On avait tous envie de gagner, et donc j’ai joué un peu plus que prévu. Le public a été génial. On avait un vrai public, c’était bien.

Ce match n’est pas loin d’être le match référence de la préparation ?

Je pense que le coach ne sera pas d’accord (rires). Il y a beaucoup de choses qu’on peut améliorer. Sur la fin notamment, on fait plein de petites fautes qu’on doit effacer. On doit apprendre à gagner ces matchs là et à gérer ces moments là.

Ça reste un match intéressant dans le cadre de la préparation ?

Oui, c’est sûr un match contre le champion d’Europe, c’est toujours intéressant. Ça reste la meilleure équipe d’Europe depuis 5 à 6 ans. Dans le déroulé de la partie aussi. On a fait un début catastrophique, on est bien revenu ensuite. On avait réussi à avoir une belle avance.

Ça devient une obsession, de battre l’Espagne ?

Non, ça va changer un jour ou l’autre. Ça reste de la préparation. Le but, c’est de les gagner en match officiel. C’est ce qui s’était passé contre la Grèce. Vincent nous a rappelé qu’on a perdu pendant longtemps face aux Grecs et on les a finalement battus au bon moment, il y a deux ans, en quart de finale. Il faut garder ça à l’esprit.

Au sujet du public, vous avez senti l’attente qu’il y a autour de vous et de l’Equipe de France ?

Le public a été fabuleux. Il a été chaud. Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de basket à Montpellier. Les gens étaient contents de voir l’Equipe de France. C’est aussi le but de notre préparation, de faire jouer l’équipe de France et de faire plaisir à tout le monde. Personnellement, je vais essayer de monter en régime, en tenant compte de mon état de fatigue. J’espère que l’IRM ne sera pas trop grave demain.