Comme on pouvait s’y attendre, le Jazz a fait cet été le choix de ne pas conserver Al Jefferson. Malgré ses trois belles saisons dans l’Utah (18.5 points et 9.5 rebonds) la franchise a décidé de se lancer dans une phase de reconstruction et, de ce fait, conserver un joueur à presque 15 millions par an était impossible.
Prévenu dès le début de l’été par ses anciens dirigeants, Al Jefferson s’attendait de toute façon à ce choix.
« Ils m’ont appelé le 1er juillet pour me dire qu’ils n’allaient pas venir vers moi, » explique-t-il à Grantland. « Toute la saison, j’ai dit à mes coéquipiers que Utah serait idiot de me faire revenir. Ils ont Enes Kanter et Derrick Favors. Ces gars-là détiennent la clef. »
Exit Al Jefferson mais aussi Paul Millsap, son partenaire dans la raquette, et place donc aux jeunes.
Une aubaine pour les Charlotte Bobcats qui lorgnaient depuis un moment sur Big Al et qui n’ont pas hésité une seconde à lui proposer un contrat de 41 millions sur 3 ans.
« C’est tellement agréable de voir qu’il y a une équipe qui croit autant en mon jeu. Je me suis très vite dit : marché conclu. Et ensuite, quand ils ont commencé à parler d’argent, je me suis dit : Oh mon Dieu. C’était la cerise sur le gâteau. »
Au final, tout le monde y a trouvé son compte.