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Rashard Lewis, une si longue attente

Rashard Lewis fête aujourd’hui ses 34 ans avec un titre en poche. Un titre acquis au bout du banc de Miami, dans sa 16e saison en NBA. Une attente pénible et douloureuse pour l’ailier qui rappelle forcément le soir de sa draft. C’était le 24 juin 1998 et ça a marqué toute la carrière du double All Star.

« Je pense tout le temps à ce jour-là », confiait-il il y a quelques années au Seattle Times. « Je ne sais pas pourquoi. Je suis content de ce que je fais et d’où je suis. Je suis heureux à Seattle mais il reste toujours un truc de cette draft ».

Ce soir-là, Rashard Lewis est invité dans la « Green Room » et il doit normalement être sélectionné parmi les 14 premiers joueurs de la draft. À 18 ans, le visage marqué par l’acné, le lycéen est confiant.

Il a fait une croix sur l’université parce que son aptitude à inscrire des trois points depuis ses 2m08 intrigue. Les Rockets lui ont même dit qu’ils le prendraient. Il s’est donc acheté un costume hors de prix pour l’occasion, certain que l’argent ne serait bientôt plus un souci. Houston, c’est sa ville, son lycée et la franchise dispose en plus de trois choix au premier tour (14e, 16e et 18e). Tout est écrit.

« Vous savez, j’étais juste un gamin. J’avais 18 ans, j’étais impatient d’être drafté en NBA. J’avais l’impression que tout Houston me regardait. Mon lycée me regardait. Ils avaient organisé une fête à la maison de mon coach. Je n’oublierai jamais ce jour dans la « Green Room » avec ma famille et mon agent ».

Car les choses ne vont pas du tout se passer comme prévu. David Stern va et vient mais n’appelle jamais son nom. Avec le 14e choix, Houston sélectionne Michael Dickerson. Rashard Lewis attend le tour suivant. Avec le 16e choix, la franchise texane choisit Bryce Drew. Rashard Lewis s’inquiète mais se rassure vite, il sera donc le prochain. Sauf qu’avec le 18e choix, les Rockets mettent la main sur Mirsad Türkcan.

« Comme les noms passaient, je n’arrivais plus à le supporter et j’ai du partir aux toilettes pour que personne ne voit à quel point j’étais mal. J’ai commencé à pleurer dans les toilettes en profitant qu’il n’y avait personne ».

Il est finalement sélectionné en 32e choix par Seattle et signe un contrat non garanti. Ce 24 juin 1998 lui a au moins fait comprendre que rien n’était acquis en NBA et qu’il allait devoir travailler dur.

Pendant des années, à chaque fois qu’il jouait les Rockets, il essayait de leur faire payer cette promesse non tenue. Finalement, il est passé à autre chose. En 2007, il signe même un contrat de 118 millions de dollars sur six ans avec Orlando. C’est sans doute trop mais, par ses shoots décisifs face à Boston et Cleveland, il sera essentiel en 2009 dans le parcours en playoffs du Magic, qui s’incline en finale face aux Lakers.

Aujourd’hui, il a donc un titre après une longue attente et beaucoup de difficultés. Une belle revanche pour un joueur qui a commencé sa carrière NBA en pleurs, dans des toilettes.

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