Avec sa dernière arrestation qui vient s’ajouter à une enquête pour agression sexuelle et un rendement en baisse sur le terrain, Michael Beasley pourrait être mis à la porte par les dirigeants des Suns.
Heureusement pour le nouveau GM Ryan McDonough, il y a plusieurs possibilités qui peuvent rendre l’opération possible malgré les deux années de contrats restantes de Michael Beasley.
D’abord, les Suns pourraient choisir de couper leur ailier et d’assumer son poids dans le salary cap (6 millions en 2013-14, 3 millions en 2014-15). Mais il y a d’autres solutions. Si une équipe veut couper un joueur, elle peut choisir d’étaler son impact sur le salary cap sur les années à venir.
– Si le joueur est coupé avant le 31 août : son salaire est étalé sur deux fois le nombre d’années restantes à son contrat + une année.
Pour Michael Beasley, cela voudrait dire étaler les 9 millions restants à payer sur les cinq ans à venir. Résultat : 1,8 million/an pendant cinq ans.
– Si le joueur est coupé à partir du 1er septembre : son salaire de l’année doit être payé. Le reste est étalé sur deux fois le nombre d’années restantes sur la suite de son contrat + une année.
Pour Michael Beasley, cela voudrait dire 6 millions cette année, puis les 3 millions restants étalés en paiements d’un million par an sur les trois saisons suivantes.
Phoenix n’a donc que l’embarras du choix. Si les Suns veulent vraiment couper l’ailier, tout sera une question de tactique. L’équipe ne jouant pas les premiers rôles, il serait presque plus judicieux de le couper après le premier septembre pour être débarrassé de la majeure partie de son contrat l’été prochain.