Jordan Farmar a fait de gros sacrifices financiers pour revenir aux Lakers

Jordan Farmar est officiellement redevenu un Laker vendredi.

Parti en 2010 vers New Jersey, devenu Brooklyn, avant de rejoindre l’Europe, le meneur n’a jamais lâché son équipe.

« J’ai vu tous les matches des Lakers depuis mon départ », avoue-t-il au Los Angeles Times. « J’ai regardé toutes les nuits à l’étranger, parfois à 2,3 ou 4 heures du matin. Pour avoir ce sentiment d’être encore là-bas. »

Il est donc très heureux de revenir sur les terres où il gagné deux titres après trois années d’aventure en Europe.

« Ma dernière fois ici, j’avais 23 ans et je venais de faire le doublé. Je voulais grandir dans ma vie et ma carrière. Je pense avoir fait ça depuis. J’ai joué en Israël, à Istanbul, j’ai grandi en tant que personne et en tant que joueur de basket. Revenir dans ce que je considère comme ma maison est quelque chose dont je ne voulais pas passER à côté. »

Le sacrifice n’a donc pas été douloureux sur le plan mental mais plus sur le plan financier. Pour quitter la Turquie, Farmar a laissé entre 5 et 10 millions alors qu’il a signé à un contrat d’un peu plus d’un million de dollars.

« J’ai gagné assez d’argent pour mettre ma famille à l’abri. Donc la décision n’a pas été financière. Sauf grave blessure, je n’ai que 26 ans donc j’ai du temps devant moi pour jouer au basket. J’ai fait ce sacrifice pour venir rejouer ici. N’importe qui ne peut pas appeler les Lakers et revenir ainsi. S’il faut sacrifier quelques dollars, ça les vaut. »

Comment voit-il la saison à venir, en back-up de Steve Nash, après les saisons compliquée vécues après les trois Finales de suite ?

« Ensemble, on peut réussir. Je ne suis pas inquiet par rapport à la compétition en face de nous. À l’étranger, j’ai davantage appris le pick-and-roll alors qu’avant, c’était le triangle donc je vais pouvoir apporter plus. Je veux aussi tout donner en défense pour créer des problèmes aux autres équipes. De plus je rêve de jouer dans le système de Mike D’Antoni. On est libre pour faire pas mal d’actions. Ça va être fun. »