Coupé récemment par les Lakers via « l’amnesty clause », Metta World Peace aura donc passé 4 saisons sous le maillot pourpre et or de Los Angeles.
Signé en juillet 2009 pour 34 millions sur cinq ans, l’ex-Ron Artest a tourné durant ces quatre années à 9.9 points, 4.0 rebonds et 1.4 interception par match mais ce qu’il retiendra de son passage, c’est évidemment le titre de champion NBA remporté en sept matches face aux Celtics en 2010.
Du coup, quand on lui demande quel est son meilleur souvenir en tant que Laker, nous ne sommes pas étonnés de voir MWP évoquer un moment précis du septième et ultime match de cette finale.
« Probablement le discours de Derek Fisher au match 7, » confie-t-il à ESPN. « Son discours au quatrième quart-temps est la chose la plus incroyable que j’ai entendue de toute ma vie. C’était l’expérience la plus folle que j’ai vécue. On aurait dit Martin Luther King. Je te le dis. C’est la chose la plus dingue que j’ai entendue. »
On ignore ce qu’a bien pu dire Derek Fisher ce jour-là mais comparer son discours à celui Martin Luther King est évidemment démesuré même si plus rien ne nous étonne de la part de World Peace.
Néanmoins, comme il le rappelle si bien, perdre la notion des choses n’est pas surprenant quand on est à deux doigts du but qu’on s’est fixé depuis son plus jeune âge.
« Le basket est un jeu. C’est tout ce que c’est… Mais en même temps, quand vous jouez depuis l’âge de huit ans, vous voulez ce titre. C’est matérialiste mais ça ne le semble pas sur le moment. Ça paraît tellement réel. Donc, quand un gars vous livre un discours comme ça à un moment où vous vous sentez comme perdus et comme si cela allait vous hanter pour le reste de vos jours, c’est quelque chose de dingue. »
Au final, World Peace ne dira rien de plus sur le discours de Fisher mais ce dont nous sommes certains, c’est que les Lakers étaient menés 53-57 à l’entame de quatrième quart-temps et qu’ils étaient parvenus à remonter pour finalement s’imposer 83-79, grâce notamment à un 3-pts décisif de Ron Artest à 61 secondes de la fin.